16. Toujours.

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Présent.
États-Unis
Memphis, TN.
23h30.








Layline.

Le froid de novembre me couvre et m'enveloppe froidement, alors que l'odeur des substances se répand dans l'air, et ainsi dans mes narines.

Mon corps endolori, le sang séché sur mon corps, et les tremblements répétées, ma silhouette presque évanouie sur le sol me ramène difficilement, ma gorge est asséchée. Mon épiderme mort se rampe sur le sol.

Ma vue devient flou, je n'arrive pas à ouvrir mes yeux, mais soudainement, j'entends une voix m'appeler :

— Lay... line, serre.. m..moi les...

Au final, je n'entend plus rien, car mon corps se laisse aller loin, à un endroit où je préférais être que rester ou mon épiderme n'a pas eu le choix d'y être.

Et d'y rester.

Je reviens à la réalité, me rendant compte que j'étais plongée dans mes souvenirs passées.

Hallucinations, putain !

Mes yeux dilatées, les cernes sûrement creux sur mon visage, mon corset en dentelle noire fine, et mon short en jean qui montre légèrement le galbe de mes fesses.

Je suis carrément perdu, et je me mentirais à moi-même si c'est pour dire que je ne suis pas défoncée.

Mes talons froissent contre le crissement incessant des flaques d'eau gorgées par d'état naturel de la pluie. Je rapproche mon visage du sien, mais honnêtement, je n'ai aucun contrôle sur mes mouvements dès maintenant.

J'effleure la coupure que j'ai fais a Layne de mon pouce, et sous ses yeux, je ramasse la dernière goutte que je passe sur mes lèvres. Il semble mener le combat contre lui-même, comme si ce qu'il faisait était une très mauvaise idée, évidement, que c'est putain de mauvais !

Qu'est ce que tu fous, hein ?! Avec ce con ?

Ma glaire atteint difficilement ma gorge tandis qu'une boule d'anxiété m'atteint jusqu'à l'œsophage, je me reprends du mieux que je peux, n'essayant de pas faire couler les larmes qui creusent au bord de mes yeux.

Et d'un coup, je suis propulsée par force derrière sa voiture, mon corps se fait soulever par deux paumes imposantes qui m'imposent de me poser sur le capot de sa bagnole, nerveuse, ma glotte atteint difficilement ma gorge. Mais je me rattrape en esquissant mon éternel face.

Ses deux mains fortes et veineuses sont posées à chaque côté de mes cuisses, le bout de ses doigts les effleurent. Et j'ai toujours cet envie de gerber maintenant.

Il écarte brutalement mes jambes pour passer entre elles, mes prunelles pétillent d'incompréhension, alors qu'ils posent ses paumes à l'endroit où elles étaient il y a quelques micro secondes.

Et ses lèvres charnues s'approchent vers le lobe de mon oreille pour me murmurer d'un timbre grave et controlée :

— Tu sais ce qui est le plus agaçant chez toi, Waller ?

Haussement d'épaules, mes paumes posées derrière mon corps pour me maintenir en place, alors que le bout de ses foutues doigts continuent — accidentellement — de frôler mes cuisses nues.

Just to Lie.Where stories live. Discover now