Le lendemain.
Présent.
Commissariat de Memphis, TN
9h50.Layne Morell.
Je vérifie mon costume noir, mes mains gantées de cuir noir de Jais sont placés sur mes paumes qui sont légèrement râpés dessous ceux-ci, passe ma main sur mes cheveux sombres correctement coiffés en arrière, mes chaussures noir cendré semelle cuir avec patin sont parfaitement à ma taille, je replace les lunettes noires sur mon nez, laissant quand même mes yeux tombants se voir sous le verre de celle-ci, mes semelles en cuir couinent contre le parquet de l'allée de cette fille.
Mes mains gantées poussent le portail bien tenue sous l'allée assez sombre, j'entend un bruit étrange, et quand mes pas se montrent un peu plus, le bruit s'arrête, mes paumes recentrent bien mon costume.
Arrivée devant sa porte principale, mon pouce appuie sur la sonnette, l'huis s'ouvre en grinçant légèrement, le père ou le beau-père, je suppose, se trouve devant, ses pauvres lunettes tiennent pauvrement sur son nez, il pue l'alcool, ses poings sont un peu râpées, ses cheveux gris restent gras sur le terme.
Ses pupilles me toisent de haut en bas, pour au final que je décide d'ouvrir mes lèvres charnues :
— Bonjour Monsieur, commence-je poliment a son égard.
De là, je retiens ma grimace de dégoût, mes mains retroussent parfaitement mes manches, le beau-père et le père visiblement, se racle péniblement la gorge.
— Ouais, chérie, hurle t-il dans la pièce parlant à sa mère plus loin, quelqu'un est là.
Je suis à deux doigts de lui péter la gueule pour son manque de respect explicite, la mère arrive, et fronce sévèrement ses sourcils, elle rabat son gilet gris sur ses épaules.
Je ne regarde pas plus longtemps, car c'est sa fille qui m'intéresse.
— Bonjour Madame, je suis ici car votre fille du nom de : Layline Valtaz Waller doit venir avec moi pour quelque chose d'extrêmement important.
Ils me scrutent quelques temps, je ravale la glaire bloquée dans ma gorge.
— Elle a dû refaire des bêtises, siffle sa mère en roulant des yeux, je vais vous la chercher.
D'après ce que je vois, elle a pas l'air de s'entendre très bien avec « sa » famille. Des talons claquent, la femme que j'attendais arrive jusqu'à la porte, et manque de me mettre un doigt d'honneur en pleine face, mais quand sa génitrice la toise, elle ne dit rien et contente de me lancer un regard assombri qui a failli me valoir un sourire moqueur que j'ai retenu en me pinçant mes lèvres charnues.
— Oui, je dois aller avec ce monsieur, siffle t-elle d'un ton agacé en se rapprochant de moi et bousculer l'épaule de son beau-père, bonne journée.
Elle ne leur donne même pas le temps de répondre que Layline claque férocement la porte sous sa poigne, et ses talons claquent lorsque ses iris croisent les miens quelques secondes.
Ses pupilles sont vraiment bien dilatés, elle a des cernes plutôt bien cernées.
Je me demande si elle aurait toujours ce regard noir quand je serais entrain de la prendre...
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Just to Lie.
Short StoryElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...