01. C'est tuant, les souvenirs.

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1 mois plus tard.
États-Unis.
Memphis , TN
2h02













Layline Waller.

Il est tard, et je viens de rentrer d'une course de voitures illégales, comme d'habitude.

Je sors de ma Amg c63s brabus. Mes doigts frappent rapidement la portière.

J'étais bien contente de pouvoir avoir ce terrain de jeu, mon terrain de jeu.

Mon père, qui est décédée, a toujours été fan des caisses, et la course, qu'elle soit illégale ou non, c'est lui qui m'a tout appris. Et cette bagnole était la sienne, et mon technicien était le sien, il est doué et trouve toujours de bonnes pièces pour faire perdre les petits cons.

Étant donné que les hommes sont plus vues pour ces courses non respectables, les femmes sont souvent celle qui font le compte à rebours, le pistolet à la main, et un petit shorty basique.

Pauvres malheureuses...

Ce clochard m'a insulté de tous les noms, disant qu'il me défoncerait à la course, j'ai rayé sa voiture en même temps que la victoire m'a appartenu.

Je ga-gne toujours.

J'ai eu le temps de penser à autre chose, que mon cerveau décide de changer de ce qui va se passer.

Mes pas silencieux, même si maintenant je m'en tape, la drogue m'a complètement ramolli. Je ne cherche pas à me cacher de rentrer à cette heure.

De toute façon, je fais ce que j'ai envie de faire. Qu'ils soient d'accord ou non. Mes ongles manucurées — rouge bordeaux — ouvre le portail de ma maison.

On es riches depuis quelques mois.

Mon baggy de couleur entre bleue nuit et bleu clair à taille basse, à une grande ceinture, de couleur noir avec ses strass argentées, ma veste en fourrure léopard, que j'ai mis sur mon bras. Ainsi que mon haut court sans bretelles à dentelle noire, le collier mauvais œil suspendu entre mes seins, le traverse.

Disons que j'ai toujours aimé porter des choses osées, et ce n'est pas ma tenue qui est provocante ou mal élevée. C'est le comportement des garçons, je le sais bien, mais je ne peux pas faire autrement.

Mes talons claquent contre le béton de l'allée de ma maison, m'approchant de mon enfer personnel.

Je ne peux pas y échapper.

Je ravale la glaire dans ma gorge, attrape dans mon sac de marque mes antidépresseurs que je fais passer avec la bouteille de bière que j'avais dans la main, même si c'est mauvais, je sais que ça ne me sauvera pas. Ça ne l'a jamais fait.

Mon troisième joint de la journée, je le finis avant de l'écraser avec mon talon, et d'arriver devant la porte de ma maison.

J'hésite pendant un instant, et finalement, je rentre, et je le sais, il est là.

Je l'imagine déjà, le bruit de sa paume qui résonne, mon corps souillée, mes bleus ont commencés à porter une couleur sombre. Mais j'ai toujours su comment les cacher, a force, j'ai trouvé les couleurs exactes pour les faire disparaître. Mais ils sont toujours là.

Just to Lie.Where stories live. Discover now