08. Sans réponses.

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Présent.
Commissariat de la police,
Memphis, TN.
12h00











Layne Morell.


Mon regard se perd silencieusement dans le ciel.

Tu me reçois ?

Je te reçois, l'interloque-je.

Le temps grisâtre et comme toujours, ce foutue temps nuageux, pluvieux, ne s'arrête pas aujourd'hui, même protégé, nous pouvons sentir l'odeur — assez — nauséabonde de la pluie.

Dans une voiture de police, ça fais déjà quelques minutes que le trajet a débuté, Layline, elle, prend son miroir pour rappliquer une couche de rouge à lèvres, sans même se soucier de qui ou comment.

Sa peau est métisse, très clairement, et je dois dire que sur elle, je suis accro à cette couleur qui est totalement parfaite sur elle. Cette femme provoque des sensations le long de tout mon corps, qui s'enroule jusqu'à mon sexe.

Les sirènes de la voiture résonne, nous laissant la place pour arriver le plus rapidement, ses jambes sont croisés entre elles, me permettant de voir plus facilement ses cuisses, qu'ils faut dire, littéralement parfaites, j'aime tout simplement la sensation que ça me provoque entre les jambes.

Ses cuisses et la couleur de sa peau métisse me provoquent un effet incroyable...

Ses cuisses qui claqueraient contre les miennes, n'importe où, de n'importe quel façon, je veux qu'elle se retrouve dans mon lit, féroce ou non. Le temps que je l'aurais.

La voiture s'arrête, ma main ouvre ma portière, en même temps que elle n'attend pas pour sortir, mon père m'interpelle dans l'oreillette sur la quel mon pouce se pose pour écouter :

— Layne.

— Oui, dis-je.

— Tiens la fille, on sait jamais si elle cherche à s'enfuir. Ça reste une suspecte.

Je ne retiens pas plus longtemps mon sourire en coin.

Toucher sa peau est tout ce dont je souhaite.

Sa silhouette est debout, son chewing-gum insupportable en bouche, qu'elle mastique près de mon oreille, en un rien de temps, mes mains viennent empoigner ses poignets assez fins, la mettant devant moi, un cri plutôt choqué l'échappe, son corps tout entier se crispe, son langage corporel change tant que je ne me concentre que sur elle, de là, ses dents grincent si fort que je les entend, je suis même sur qu'elle saigne de l'intérieur de sa bouche.

Je sens le pli que font mes sourcils, pourtant, ma poigne est pas très forte, mais assez pour que si elle essaye de s'enfuir, elle ne pourra pas s'échapper, en tout cas, j'aurais le temps de la rattraper.

Je l'entend déglutir, comme si elle faisait un effort surhumain pour ne pas mettre un coup en pleine face et c'est son talon qui tape ma cheville :

— Je peux savoir à quoi ça sert de me tenir ? lance t-elle d'une voix colérique, au cas où, j'ai nul par où aller, sincèrement.

Ce sont les consignes de sécurité, dis-je d'une voix contrôlée et rauque.

Layline pouffe tout du long, avant que sa réplique me parvienne dans mes oreilles :

Just to Lie.Where stories live. Discover now