31. L'acceptation.

15 0 0
                                    




























Layline.

Sa silhouette s'enfonce dans la pénombre, et part tout aussi rapidement.

Un vrai sourire sincère s'insinue sur mes lèvres, alors que je cache la moitié de ma tête avec ma couette.

On dirait une groupie, là !

Je suis fière de moi-même pour une fois, j'ai réussi à parler. j'ai compris que j'avais le droit de pleurer, de ressentir, moi qui attendait ce sentiment depuis si longtemps. Pourtant, avec lui, c'est bizarre.

Enfin, plutôt différent.

Ma vue est encore vaseuse, un lourd mal de crâne me fait bien évidemment penser que le lendemain, j'aurais une migraine terrible, qui m'obligera à rester au coin dans ma chambre.

Mon téléphone s'illumine, me sortant de mes rêveries ridicules à cet heure-là...

J'ai l'impression qu'une aiguille tape dans mon crâne.

Bordel, pourtant ce n'est pas censé faire aussi mal.

Je respire longuement en déverrouillant l'écran en plissant des paupières, l'expression ridicule. Un sourire flotte sur mes lèvres quand je m'aperçois ce qu'il l'a fait sonner à l'instant-même.

Je souris comme une idiote, merde !

Je clique sur le message que j'ai reçu.

« Pendejo : Je viendrais demain, mon cœur. »

Mon cœur s'emballe en apercevant le surnom, pour la première, une volée de papillons semble flotter dans mon ventre, mordant ma lippe entre mes dents. Je réponds en secouant doucement la tête, osant mon côté mignonne avec lui :

« Moi : J'ai hâte. »

Ma phrase est ajoutée avec quelques emojis qui laisse percevoir l'ironie dans mon message, même si je le pense réellement, vaut mieux mourir que l'accepter pour de vrai.

En un instant, une seconde, une vibration d'une notification me fait cliquer dessus.

Mes joues mouillés et mes paupières gonflées par mes larmes que j'ai accepté de laisser couler en compagnie d'un homme.

Et pas n'importe le quel, Layne.

« Pendejo : T'es en train de me draguer, où je suis dans un plein rêve, trésor ?

Trésor.

Mon premier surnom qui m'a donné, de base que je détestais, alors que maintenant, je commence doucement à me faire à cet appellation.

Je sors du déni, et après des mois. Je suis capable de me rendre compte que notre relation a avancé, je ne sais pas si elle est en baisse d'estime, ou en une haute estime de moi-même, et... nous ?

N'importe quoi, pas de nous.

Pas encore !

La ferme, toi.

Son message me fait écarquiller les yeux malgré dans l'état dans le quel je me trouve actuellement.

Just to Lie.Where stories live. Discover now