24. Milliers de choses.

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( PRE NDA : Hey ! N'oublie pas les TW depuis le début de l'histoire svp...)

Présent.
États-Unis.
Memphis, TN.
00h30.













Layline.

Le corps de Layne m'accompagne jusqu'à la porte de chez moi, pour éviter que la pluie me tombe dessus grâce à son parapluie.

Son sourire creuse toujours ses fossettes, alors que je tombe sur ses yeux qui ont la même couleur bleuâtre de la nuit tombée, sans un mot, on se fixe intensément.

Le malaise ne se répand toujours pas au fil de ce long contact visuel...

Je le remercie, ce à quoi il répond toujours par ses taquineries insupportables :

— Tu me remercieras d'une autre manière. J'aimerais bien avoir ta langue dans ma bouche...

Ses pas se mêlent au miens, alors que son souffle s'échoue sur moi quand le son de ses cordes vocales retentissent avec lassitude dans l'air.

— Mais je suis un homme patient, j'attendrais le temps qu'il faudra, me murmure t-il comme une promesse à la quel il tient réellement.

De quoi... ?

Je fais mine d'être totalement nonchalante et que je m'en fiche, la réalité est que sa phrase me percute de plein fouet.

Les fossettes qui creusent son visage grâce à son sourire me provoquent presque un sourire bienveillant que je lui ai jamais donné.

Un jour, peut être que je lui donnerais.

On verra, signe-je en lui faisant un doigt d'honneur, ce qui le fait marrer.

Il décide finalement de reculer et de lancer avant : « on verra ça, trésor . »

Et ma clé glisse dans la serrure facilement, que je tourne avant de me rendre qu'à l'intérieur, la lumière est encore présente.

Ils ne dorment pas ?

Cette pensée arrive à me bouleverser. Je regarde une dernière fois Layne dans mon dos, qui m'interroge du regard, et que je lui rend un faux sourire pour affirmer faussement que tout va bien.

Doucement, je fais quelques pas pour atteindre l'entrée de la maison.

Mon beau-père est avachi sur le canapé dès que je me retourne, et ma génitrice avale une gorgée d'alcool conséquente.

Rien ne change. A force, j'ai appris que cette situation devenait récurante.

Je ferme la porte derrière moi, tous les deux me regardent comme si j'étais une bête de foire, me mettant assez mal durant tout ce temps.

Mon téléphone sonne dans mon manteau à fourrure.

Je l'empoigne rapidement, et me rend compte ce qui vient de le faire sonner.

« Pendejo : La prochaine fois, c'est moi qui t'emmènerais ou je voudrais. »

« Moi : Je n'ai pas encore accepté, Layne. T'as qu'à gagner à la prochaine course... »

Just to Lie.Where stories live. Discover now