Présent.
États-Unis.
Memphis, TN
11h13Layne Morell.
Une grimace se forme déjà sur mon visage alors que je me dirige vers l'entrepôt seul, ouvrant la porte avec des gants, puisqu'elle commence déjà à rouiller, comme environ les murs qui s'occupent de faire la même tâche.
Ça sent la rouillure, la transpiration, et le bois, vraiment le pire mélange qu'il pourrait exister.
Certains choses dans cet entrepôt sont en construction, pas totalement terminés, couverts rapidement par des bâches qu'ils ont dû mettre avant de finir leur travail, des planches en bois — de bouleau — sont posées les unes contre les autres.
Des marteaux, des haches, des pelles, sont jonchés à n'importe quel endroit sur le sol — assez — crasseux, et je suis à ça de nettoyer cet endroit.
Mais je ne suis pas là pour ça.
J'arrive finalement ou des chaises sont placés, et bien évidemment, d'une poigne forte, je les déplace avant de voir Sæge, Léo, et Evan m'attendre, et une chaise ou le fameux mec est ligoté sur une chaise.
— Bonsoir, les salue-je.
— T'es super lourd, me dis Sæge d'un ton — faussement — blasé.
Un ricanement assez rapide s'échappe de ma bouche.
Son briquet s'allume pour fumer une cigarette, la mettant assez loin de moi pour éviter que l'odeur s'empreigne dans mes narines.
Mes fesses trouvent une chaise, propre, et bien une des seules, avant que mon regard croise celui du mec ligotée en face de moi.
— Alors... commence-je d'un ton purement blasé, tu as essayé de tuer une famille entière ?
A ce que je vois, il a déjà du prendre des coups, vu son arcade sourcilière ensanglanté, et près de son oreille, ou un piercing se trouve, il a une sacrée coupure, et je n'ai pas encore vu l'état de ses dents.
L'homme dont je ne connais plus le prénom, ose me regarder dans les yeux, mais les détourne directement dès qu'il croise mes pupilles.
— C'est vous qui lui avez fait ces blessures ? demande-je en me tournant vers eux.
Je vois bien que, vu leur silence, ça veut dire que oui, et finalement, je vois Léo ouvrir la bouche :
— C'est moi, me dit t-il d'un sérieux que seul lui a le secret, je n'ai pas apprécié le ton qu'il a employé pour parler de la gente féminine.
Mes yeux le scrutent, c'est obligé, ses tenues sont correctement repassés, comme moi, presque à la perfection. sa peau à lui est métisse. Ses cheveux afro fin noir, assez foncé, sa tenue très blanchâtre se marie avec ses chaussures noirs, sa mâchoire est particulièrement bien dessinée, il a toujours cet allure formelle et respectueuse qui font sa marque de fabrique bien à lui, a n'importe quel situation ou n'importe quel moment.
Disons ça comme ça...
— Je vois, valide-je en me tournant vers l'homme, dis-moi, c'est quoi ton jolie prénom, déjà ?
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Just to Lie.
Short StoryElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...