Layline Waller.La musique se répand jusqu'à dans ma cache thoracique. Si fort qu'elle résonne dans, je pense, dans exactement toute la ville. Ce soir, ça m'a l'air plutôt différent.
Une voiture, une grande voiture, même un 4X4 passe dans la foule de gens en mettant leur enceinte dessus, à fond qui résonne très fortement. Certains boivent dessus, et les femmes d'environ âgée de seulement treize ans, ont le verre à la main dessus. Leur talons s'entendent claquer parfaitement, le micro tombant petit à petit à leur pied.
— Vous êtes chauds, ce soir ! hurle un gars dans un mégaphone à des bouts argentées, plutôt bourré.
Une grande lumière multicolore sortant des grandes enceintes noires viennent se poser dans nos yeux.
Merde, putain.
Je plisse des paupières en m'éloignant gentiment, ils continuent, faisant doucement le tour du public, s'apprêtant à voir ce qui se passe ce soir.
Il doit avoir un événement, un changement.
L'odeur de la coke, du cannabis, s'infiltre jusque dans ma boîte crânienne, me faisant fermer les paupières une seconde. Le temps que je prenne mon souffle, des bombes multicolores s'échappent en fumée, rougeâtre et bleuâtres, amusants pour beaucoup qui s'amusent à se poser sur des voitures, faisant virevolter la fumée toxique dans l'air.
Une femme en pyjama, décidément nonchalante, arrache une petite bombe multicolore dans les mains d'un mec, qui, sans peine, ronchonne dans sa barbe, ce que je trouve particulièrement amusant.
Ses cuissardes claquent contre la voiture, de rage en fixant le même jeune homme.
Oh, petite fille. Peine de cœur ?
Je n'ai pas le temps d'y penser, une nouvelle agitation de la grande foule qui admire les voitures, déjà sur la course, alors que cette dernière commence dans seulement dix minutes. Et personne ne sait pourquoi ça doit être si... fou, ce soir !
J'ai enfilé les gants que Layne m'a donné. Une nostalgie s'empare de moi, me rendant compte que, notre relation s'est bel et bien amélioré.
Certains ont des bandanas, le mien, noire, est accroché au string à dentelle rose de ce dernier, nullement couvert. Et franchement, pour ce que ça m'intéresse. On va gentiment laisser ce dernier ici.
Il dépasse un peu de ma mini-jupe en jean noir, issu d'un débardeur noir, laissant le bout de mon soutien-gorge de la même dentelle et identique couleur que mon string, des lunettes de soleil se posant sur mon nez. Leur crissement de pneus ont le dont d'envoyer des bouts de terre vers les gens, alors, vaux mieux porter des lunettes.
Une silhouette se dresse devant moi, nullement intéressé. Je souffle, les gens derrière chantant, dansant, ou alors, ils se droguent et boivent un bon coup, vraiment un bon coup.
Mes sourcils se froncent d'incompréhension.
— Tu te rappelles pas de moi, hein ? marmonne t-il, cherchant désormais à s'approcher de moi.
Je souffle, une tentative désespérée de drague ? Bah, merde, c'est moche a voir. Exaspérée, j'inhale la nicotine avant de répondre sèchement :
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Just to Lie.
ContoElle, perdu dans sa noirceur qui se diluait dans son cœur. Layline, encore une fois, trop évanouie pour tenter de penser à la vraie réalité. Un traumatisme s'insère dans sa vie, la laissant à une dépression sévère. Son beau-père rend sa mère et Layl...