Épilogue, partie 2 - 🔞

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2 ans après

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2 ans après...

La tête appuyée contre le hublot, Seungsik contemple avec émerveillement la petite île de Taïwan qu'ils sont en train de survoler. Songeant alors qu'il aimerait vraiment prendre le temps de visiter cette île, comme ils avaient fait le temps d'un week-end en découvrant l'île de la Réunion, il y a de cela cinq ans maintenant. Mais aujourd'hui, le vol dans lequel il se trouve avec Hanse et quelques-uns de leurs proches les déposera dans une destination dont il n'osait même pas rêver.

Tournant légèrement la tête, il voit sur l'écran incrusté dans le fauteuil devant lui, qu'il leur reste encore plus de deux heures avant d'atterrir, au même instant, il sent du mouvement sur le fauteuil d'à côté et regarde avec attendrissement Hanse qui se réveille, tentant péniblement d'ouvrir les yeux.

- C'est fou ça. Que ce soit en voiture, en train ou en avion, tu dors vraiment tout le temps et n'importe où, se moque Seungsik en venant caresser la joue d'Hanse.

- Bébé, on ne plaisante pas avec le sommeil, ajoute Hanse.

- Tu sais bien que j'adore te regarder dormir.

- On arrive bientôt ? demande-t-il d'une voix enfantine qui fait sourire Seungsik.

- Non, mon chat, on a encore plus de deux heures de vol avant d'arriver à Bangkok. Tu peux continuer de dormir, retire l'accoudoir et viens te caler contre moi, ça me fera du bien et peut-être que ça m'évitera de trop stresser.

- Je sais que je dis ça dans le vide, parce que tu seras paniqué quoi qu'il arrive. Mais tu n'as pas de quoi stresser, c'est génial ce qu'on s'apprête à faire. C'est moi, l'éternel flippé des sentiments qui devrait être en train de stresser, mais regarde-toi, le grand romantique en train de paniquer. Allez, tu as raison, prête-moi un peu de ton torse, tu verras dans deux minutes, tu seras apaisé, d'accord ? poursuit Hanse en s'installant en tailleur, tandis qu'il rapproche son visage du torse de Seungsik.

- Je n'ai pas peur, je sais précisément pourquoi on fait ça. C'est juste que j'ai l'impression d'avoir rêvé ce moment depuis cinq ans maintenant et je trouve ça tellement fou de finalement partir si loin de chez nous pour avoir le droit de réaliser ce rêve. Bref, je suis désolé mon chat, je panique, mais je sais que c'est inutile. Tu es là, alors tout va bien, ajoute Seungsik en venant poser sa main sur l'épaule d'Hanse, enfin blottis contre lui.

- Moi aussi, j'aurais aimé pouvoir me marier avec toi, chez nous, avec tous nos proches, nos collègues, notre famille et j'aurais même adoré avoir Dawn et Suni avec nous aussi. Malheureusement, la Corée n'est toujours pas prête. Alors, réjouissons-nous d'avoir certains de nos proches à nos côtés pour ce week-end qui s'annonce magnifique, conclut Hanse, en regardant la bague de fiançailles sur sa main posée sur le ventre de Seungsik.

- D'ailleurs comment va Hanbi ? Avant de monter dans l'avion, elle m'a avoué qu'elle avait un peu peur.

- J'ai vu Wyatt proposer à Hanbi de venir s'asseoir à côté de lui tout à l'heure. Vu que Byungchan dormait, comme toujours, il l'a fait s'asseoir entre lui et Subin, qui avait l'air un peu paniqué lui aussi avant le décollage. Alors Wyatt a pris les deux enfants sous son aile. Je l'ai entendu leur raconter des blagues pour essayer de les faire rire pendant la petite secousse. On devrait le remercier pour le baby-sitting, non ?

Into the mirrorOù les histoires vivent. Découvrez maintenant