L'ombre Qui A Trouver Sa Lumière

Chapitre 50

Black

Mon petit lapin quitte mon regard avec regret,mais elle sait qu'elle doit se concentrer sur sa tâche. Elle lève la main, tenant la râpe, et se presse contre le corps de Rider, créant une proximité qui me fait grincer des dents. La jalousie m'envahit, mais je ne peux pas me permettre de me laisser submerger par ce sentiment. Mes yeux s'écarquillent d'extase alors qu'elle approche l'outil tranchant des lèvres dégoutantes de son agresseur.
Rider, submergé par la panique, tente de bouger la tête dans tous les sens, mais je me rapproche à nouveau, déterminé à aider ma douce.

- Pas bouger !

J'accompagne mes mots d'une prise ferme sur sa tête, immobilisant ses mouvements désespérés. À côté d'Eve, j'ai une vue imprenable sur la scène chaotique qui se déroule. La râpe se presse contre la bouche de Rider, et dans un mouvement fluide, elle commence à la faire glisser d'avant en arrière.
Je dois avouer que je mets toute ma force dans ma prise, alors que Rider hurle, pleure et s'efforce de se dégager. Eve reste implacable, une concentration froide sur son visage, comme si rien ne pouvait l'atteindre.
C'est putain de magnifique, la peau de Rider s'effrite, se déchire et s'arrache.
Le sang s'écoule et plus la râpe passe et repasse plus les dégâts sont violents.
Tout y passe, la peau, la muqueuse, les muscles, le tissu conjonctif où se trouve des glandes labiales.
Tout est déchiqueté, limé, lacéré et extrait de son visage.
Rien ne peut décrire réellement la scène, ses horriblement macabre pour mon plus grand plaisir.
Tout nos sens sont accaparé par le spectacle.
L'ouïe : Le son de la râpe, le bruit de la chair, les cries de Rider.
La vue : la chair qui se retire, le sang qui coule.
L'odorat : le parfum du fer.
Le toucher : la sensation des liquides que ce soit la sueur, la bave et le liquide vermeille.
Rien ne nous échappe et je ne peux m'empêcher d'observer ma déesse de la mort qui s'acharne sans retenue et sans hésitation sur sa victime.
Son visage est parsemé de petite tache de sang qui sont venu se déposer comme des tâche de rousseur.
Une fois à bout de souffle, et satisfaite de son travail elle s'arrête et lâche la râpe qui tombe avec fracas au sol.
Bordel ses un chef d'œuvre, autant l'œuvre que l'artiste.
Rider n'est pas retomber dans les vapes et j'en profite pour mettre ma touche final.
Je sort de ma poche mon cutter.

- Bravo mon ange c'est magnifique, mais si tu veux bien j'ai envie de terminer en beauté.

Eve

Ma main tremble et mon souffle se mélange de manière désordonnés.
Étrangement je me sens bien, ma main est couverte de sang et mes yeux sont fixé sur Rider mais je ne suis aucunement déranger.
J'ai pris plaisir à le faire souffrir et pas une seule seconde je n'ai hésiter.
Black me demande de lui laisser mettre la touche final alors j'échange ma place avec lui.
Lorsqu'il relève la main je découvre un cutter dans sa paume, décidément il a le chic pour sortir des armes sans que je m'en aperçoive.
Il me lance un clin d'œil comme si il avais perçu mon trouble et je sourit en réponse.
Il passe la lame entre l'espace ou se trouvait les lèvres de notre victime et coupe du coin de la bouche jusqu'au milieu de la joue.
Mes yeux suivent le mouvement du cutter avec un regard analytique.
Je suis surprise de la faciliter avec laquelle la chair se sépare.
C'est comme couper dans du beurre moue.
Il répète la même chose de l'autre côtés et une fois fini il lâche le cutter qui plonge au sol.

Mon ombre s'empare de ma main, nous faisant reculer lentement pour contempler notre œuvre avec une distance presque sacrée. Rider, maintenant, arbore un sourire qui rappelle celui du Joker, déformé et inquiétant. Ses lèvres sont un rouge éclatant, accentuant l'horreur de son expression, révélant le monstre qui sommeille en lui, un pervers aux intentions obscures.
Black surgit derrière moi, ses grandes mains ensanglantées se posant sur mon bas ventre, comme une menace douce, à la fois réconfortante et excitante. Mon souffle s'accélère sous son contact, son odeur musquée emplit l'air, et chaque mot qu'il murmure à mon oreille déclenche un incendie dans mon être.