L'ombre Qui A Trouver Sa Lumière

Chapitre 55

Eve

Je n’ai même pas le temps de réaliser ce qui m’arrive , qu’il surgit à mes côtés, se plaçant face à moi avec une telle rapidité que je ne peut réagir. En un instant, il me plaque avec force contre l’arbre, me faisant sentir l’écorce rugueuse s’enfoncer dans ma peau, malgré mes vêtements qui semblent trop légers face à cette étreinte brutale. Je me retrouve piégée, coincée entre son torse musclé et chaud, qui pulse d’énergie, et la froideur implacable du tronc.
Son regard, affamé et intense, me scrute avec une telle voracité que je ressent une vague de frissons parcourir tout mon corps. L’humidité entre mes cuisses s’infiltre lentement.
A chaque contact il me fait ressentir des choses inédite: c’est comme être confrontée à la mort elle-même, une mort qui, ce soir, a une allure diaboliquement séduisante.
Soudain, il me souleve avec ses bras puissants, empreints d’une force à la fois protectrice et menaçante. Mes bras sont instinctivement accrochés à sa nuque, mes doigts affamés s’emmêlant dans ses cheveux indomptés, d’un noir profond. J’ai l’impression que des flammes lèche ma peau tant mon corps réagit a son assaut.
Un désir ardent me consume : je brûle pour lui, je meurt pour lui, je me damne pour lui sans la moindre hésitation.
C’est trop, tout devient insupportable. Je le veux je le désire dans chaque fibre de mon être, je veux qu’il me dévore, qu’il m’aspire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de moi. Et alors, comme pour répondre à cette pulsion dévorante, il prononce une phrase qui m’achève, sa voix rauque résonnant dans la nuit.
Je n’ai pas le temps de répondre, parce que tout bêtement se n’était en aucun cas une question.
Il a dit qu’il me baiserais et ce n’était qu’une mise en garde, une confidence.
Ses lèvres se précipitent sur les miennes avec une intensité brutale, puis se mettent à explorer mon corps avec une frénésie irrésistible. Il glisse le long de ma mâchoire, descend vers ma gorge, où il alterne entre morsures et baisers enflammés, me laissant haletante et gémissante de désir. Ses caresses s’aventurent ensuite vers le haut de ma poitrine, mais son attention est limitée, car mon vêtement l’empêche d’aller plus loin.
Quand il relâche un instant mon corps, je me sens vaciller, mais heureusement, il me presse contre l’arbre, mes jambes enroulées autour de lui, me maintenant fermement en place, sinon je serais tombée au sol, complètement déstabilisée.
Soudain, il récupère un objet dans son dos, et je ne comprends pas ce qui se passe avant de réaliser avec horreur que je me retrouve les seins à l’air, mon tee-shirt découpé en deux. Il a littéralement réduit en miettes mon haut à l’aide d’un couteau, et il l’a fait avec une telle rapidité que j’ai à peine eu le temps de saisir le mouvement de la lame.

Il observe mon corps dévoilé avec un regard d’obsession, un grondement profond s’échappant de sa poitrine, un son qui me fait frémir. Il se lèche les lèvres, tel un loup face à une proie délicieuse, et je tremble de plaisir, consciente qu’il pourrait mettre le feu à ma culotte rien qu’avec son regard.

— Magnifique, putain !

Ses mots, presque extatiques, m’entraînent dans un tourbillon d’émotions. Pire encore, je hurle son nom lorsqu’il capture un de mes tétons dans sa bouche, mordillant le bout avec une délicatesse sauvage. Il lèche, suce, croque, et moi, je me tortille, submergée par l’extase que sa bouche me procure. Plus aucune pensée cohérente ne parvient à émerger dans mon esprit. Il n’y a que lui et ce qu’il me fait qui comptent.
Une fois que mon sein est marqué par sa présence, il se tourne vers l’autre, prêt à lui infliger le même sort, me rendant complètement folle de désir et de besoin.
Il jongle entre douleur et plaisir, il meutri ma chair pour la flatter ensuite.
Une de ses mains comprime ma hanche, encrant ses doigts sur mon épiderme qui va sûrement être teinter de bleu.
Il se retire s’écartant de moi et décroche mes jambes.
J’ai du mal a tenir debout et l’absence de sa chaleur me met la chair de poule.