Chapitre 65

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Façon je vais vous causer aujourd'hui, vous allez rien comprendre.😏
Je vous laisse lire parce que  je parle trop...










































AÏCHETOU







Qu'est-ce que j'ai dit tout à l'heure que la chance me souriait? Et bien c'est tout le contraire. Ça serait vraiment ridicule de finir comme ça. Je ne vais quand même pas mourir de cette manière. Je suis tellement maladroite que je pourrais me manger un balle à tout moment. "Elle est morte parce que elle s'est pris une balle perdu dans un endroit où elle n'avait rien à faire". Dire que j'ai pas eu peur serait mentir, je vais limite me pisser dessus. Je crois que j'avais sorti toutes les invocations que j'avais en tête. J'ai conscience que je vais mourir un jour, mais pas maintenant.

La voiture ne s'arrêtait pas, j'avais l'impression qu'elle roulait dans l'infini total. Elle a roulé que quelques minutes, mais ça m'a semblé une éternité. J'étais clouée sous le siège. Je ne voyais rien de la route. Mais j'apercevais de grands arbres dehors. J'ai eu conscience en ce moment que j'étais  très loin de la ville, très loin...

La voiture freine d'un coup sec, et je manque de tomber encore plus bas. Il sort et claque la porte. Et viens du côté de ma porte avant de l'ouvrir. J'en était sur je savais que c'était lui,c'est Karim. Je reconnais très bien ces traits. Il semble comme choqué de me voir, je le suis encore plus que lui. Il cesse de me regarder.

_sors! Dit-il avec un ton autoritaire.

Mais ça m'importe peu, pour l'instant seule ma vie compte. J'exécute et sors de la voiture. Je tente de détailler l'endroit, d'un coup on entend des grincements de pneus qui se font de plus en plus proche. Nous regardons toute les deux deux dans la même direction. Il m'attrape la main et commence à courir vers la forêt. Nous entrons dans celle-ci. Je me retourne et n'aperçoit plus le goudron.

Après quelques secondes les coups de feux se font de nouveau, c'était tellement proche que j'en sursaute dans ma course. Je tombe par terre et pousse un crie de douleur. Alerté par mes cris il se s'arrête et se retourne vers moi en fronçant les sourcils. Il souffle et reviens me chercher. Il jette un coup d'œil  sur ma jambe et souffle encore. Il essaye de m'aider à me relever mais ça me faisait très mal, mais je n'ai voulu rien montrer. Il se stoppe et me tourne le dos.

_ monte! Dit-il avec le même ton que tout à l'heure.

J'ouvre grand les yeux et le regarde surprise! Il compte vraiment me porter sur son dos.

_ monte! Si tu veux pas crever. Je n'hésiterais pas une seconde à te laisser ici, si tu continue de rêvasser. Dit-il sèchement.

Je fronce les sourcils et continue de le regarder. Il a réussi à m'énerver en trois seconde. Les bruit des coups de feu me sortent de mon imagination, je m'agrippe aussitôt à lui. Il se relève avec une vitesse incroyable et commence à courir au milieux des arbres Avec moi sur son dos. Je ne suis pas grosse, mais je sais aussi que je ne suis pas légère comme une plume. Après quelques minutes son rythme commence à ralentir, il doit être fatigué. Et si je courais je nous ralentirait deux fois plus. Je le sens presque à bout de force, et essoufflé.

_ fais moi descendre, je peux continuer à pied. Dis-je.

Il ne prends même pas la peine de me répondre et continue de courir.

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