Chapitre 28b ♦ Elle.

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As.

Je ne savais pas vraiment depuis combien de temps le bus avait quitté le parking du lycée. Une heure, peut-être deux... En réalité, j'avais perdu le cours du temps quand Elle s'était endormie, la tête sur mon épaule.

Cette fille me rendait complètement dingue, je ne savais pas comment l'expliquer simplement... Être à ses côtés m'apparaissait comme une évidence. J'avais besoin d'elle, d'une manière aussi vitale que j'avais besoin de respirer. J'avais besoin de la toucher, de sentir son sourire balayer mon passé comme s'il n'avait jamais existé. Avec elle, j'étais un autre homme, elle me donnait l'opportunité de tout recommencer à zéro.

J'avais envie, même plus; j'avais besoin de la protéger. D'être important pour elle, d'être la personne sur laquelle elle puisse toujours compter, la béquille sur laquelle elle puisse s'appuyer pour mieux se relever.

Mais d'un autre côté, cela me faisait peur. Pire; cela me pétrifiait, me terrifiait. J'avais cette peur panique qui ne me quittait pas, celle de ne pas être à la hauteur, celle de tout faire foirer encore une fois.

Car je savais que si l'histoire se répétait une nouvelle fois, je ne m'en relèverai pas.

ChevauchéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant