Βαθια Νηρα : Les Eaux Profondes [EN PAUSE]

Chapitre 18:

Étrangement, ce que cette femme me dit, ne me surprend pas. Si je suis une créature surnaturelle, cela expliquerait pourquoi mes yeux sont différents, mais aussi la mystérieuse mort de mon oncle et ma tante, ainsi que de ma mère.  L'affaire de leur meurtre à rapidement été classé "non-élucidée" sans réelle enquête, d'après ce qu'a dit le directeur de l'orphelinat, M.Dasky, à un vieux couple qui souhaitait adopter Naora. Juste Naora. Pas nous deux.

Ce que je n'ai pas accepter. Ma cousine et moi, nous étions bien plus que ça. Nous étions, nous sommes, plus que ça. Elle est ma sœur, ma meilleure amie, la seconde partie de moi. Sans elle je ne suis rien. Alors j'ai harceler Alain de refuser cette demande d'adoption.
J'ai arrêter de manger correctement, n'avalant que du chocolat chaud, du jus de fruit, dans les bons jours. Seulement de l'eau dans les mauvais. Je ne parlais plus, dormait à peine, passait mes nuits caché dans l'arbre de la seconde cour, où il n'y avait que Naora qui savait où je me trouvais. Gabriel ne comptais plus, c'était quelques mois après son accident.
Après une semaine, j'avais perdu près de 5kg. Ma sœur n'en pouvait plus de me voir ainsi, et elle ne s'était pas décidé à si elle accepter l'offre du couple. Elle a donc supplié que soit ils nous prenaient ensemble, soit ils choisissaient un être enfant. Elle a déclarer que dans moi, elle n'aurait jamais de vrai famille.

-Cette période a dû être difficile pour toi.

Je lance un regard noir a la femme qui ressemble plus à une barbe à papa qu'à autre chose avec tout le rose qu'elle porte. Que je sois priver de paroles ne l'autorise pas à lire mes pensées.

-Oh! s'offusque-t-elle. Mes cheveux et mes yeux sont naturels! Ne dénigre pas les gens sur des choses que tu ne supportés pas toi-même ! Et je suis obligée de lire dans tes pensées, sinon nous ne pourrions pas avoir de conversation correcte.

Je soupire. Qui a dit que je voulais discuter avec la dame déjà ? Pas moi à mon souvenir. Secouant la tête, je me rends compte qu'en réalité, je suis curieuse de savoir mes origines. La femme -dont je ne connais toujours pas le nom- m'a dit que je ne pouvais pas mourir noyé car Alianne, mon ancêtre, n'avait pas traversé certaines épreuves pour que cela arrive. Mon état de sirène confirme donc ceci. Même si je n'ai jamais vu ma queue de poisson et mes écailles. Pourtant je continue à croire cette femme.

-C'est gentil de me faire, mhh, plus ou moins confiance. Alianne n'aurait pas vraiment apprécier que tu la qualifies d'ancêtre, elle n'est pas si vieille que ça. Elle n'est que ta grand-mère, ça ne remonte pas a si loin, elle a tout juste 63 ans.

J'écarquille lentement les yeux. Elle venait de me dire que cette Alianne est ma grand-mère. Et qu'elle est vivante. Mais qu'elle n'a jamais fait en sorte de nous adopter ou juste de nous connaitre, Naora et moi?  (Ça elle ne l'a pas dit mais je le comprend très bien.)

-Non, non, non, elle ne pouvait pas vous prendre avec elle, cela fait  16 ans qu'elle fuit les assassins de vos parents. Mais je ne peux pas tout te dire, je ne le peux pas. Je vais te dire tout ce que je peux d'accord?  En temps que L'Oracle Mage j'ai des règles auxquelles je dois me plier. Que veux-tu, une voyante avec des dons de sorcière, on ne voit ça qu'une fois par millénaire!

Je cligne des yeux, l'invitant a poursuivre sur sa lancé, sans qu'elle ne bloque sur les passage inutile de l'histoire du Monde des non-humains. La bonne femme semble se renfrogner, puis commence le récit de mes origines.

-Petite note pour toi, on vit dans le même monde que les humains, on n'a pas de monde spécifique rien que pour nous. Donc! Tout d'abord, tu dois savoir que tes arrières-grands-parents n'ont eu qu'un seul enfant, ta grand-mère, Alianne. Vers l'âge de 18 ans, elle est monté dans un bateau pour une croisière de quelques mois. En réalité elle a fugué de chez ses parents car ils voulaient qu'elle se marie, contre son gré.