Chapitre 4, part 2

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« - Tu as l'air de bien bonne humeur ce matin Mike.

– C'est parce que j'ai été chez Jonathan hier et que j'ai vus sa forme profonde. On se l'est montré.

– Et il n'a pas eut peur ?

– Non, pas trop.

– C'est du sérieux entre vous on dirais.

– Ouais.

– Et il est beau comme canidé ?

– C'est un dieu. Si je voulais un chien ce serais un berger Australien, maintenant j'en suis sûr.

– Ah ce point là ?

– Carrément. Bon j'y vais sinon je vais être en retard.

– Bonne journée.

– Bonne journée maman. »

Je ne vais pas saluer mon père ce matin, ça ne sert à rien il fait son bain de soleil dans la salle de bain et je n'aurais droit qu'à un des profond son gutturaux de crocodile dont il a le secret. C'est hyper impressionnant comme bruit, quand j'étais petit ça me faisait peur. Et aujourd'hui encore un peu parce que ça veut dire « la paix ». Décidément nous autres reptiles ont est pas des gens très amicaux. Il n'y a peut être que moi comme serpent à réclamer sans cesse les câlins de mon compagnon, maman et papa ne font pas ça par exemple. Me savoir différent des autres ne me fait ni chaud ni froid, si je m'éloigne d'un type alors je me rapproche d'un autre de toute façon. Quoi que je soit je serais toujours normale parce que pour nous il y a pleins de normalités différentes et chacun la sienne. Je ne voudrais pas vivre autrement que comme je vie maintenant, c'est décidé.

Arrivé au lycée j'accompagne Jonathan jusqu'à sa salle, on s'embrasse quand personne ne regarde et Sarah débarque avec un recueil de poème à lire. Je lui traduits plusieurs versions originales du texte et ont plaisante pendant toute la récréation. Pendant le cours j'ai même sympathiser un peut plus avec Alphonse et Louis. Ils sont bizarre mais ça va. Mme Fernandez est toujours une vieille peau, et le repas du self est toujours bof-bof. J'ai passé tous le repas à plaisanter avec Jo' et Sarah. Et puis ils me rappelle cette histoire de test cliniques :

« - Ah ! Au faite, j'ai été faire mon entretient avec l'infirmière.

– Toi aussi elle t'as donner le prospectus ?

– Quel prospectus ? »

Quoi ? Elle ne le lui as pas donner ? Pourtant il est en bonne santé ? Je ne comprend pas. Et puis je suis pris de peurs, de doutes. Sans comprendre pourquoi je lui ment :

« - Oh un truc sur le SIDA, tu sais le classique « protégez vous. » Mais sinon tu va bien ? Tu es malade ? En mauvaise santé ?

– Non, pourquoi tu me demande ça Mike ?

– Il ... Il paraît qu'elle le donne pas si t'es malade, ou pas bien.

– Je vais bien Mike, elle a juste du oublier. Et puis on s'en fout de cette histoire de SIDA, je l'ai pas. Et toi ?

– Euh ... non ... Sarah ?

– Bien sur que non ! C'est chaud comme question.

– J'avoue. »

C'était très gênant, ça à quand même une connotation vachement sexuelle. Il me souris et me ... me fait du pied sous la table ! Je rougis, vire à l'écarlatte et le pire c'est que Sarah le remarque :

« - Ca va Mike ?

– Bah oui Mike ? Tu as un problème ? Tu veux que je t'aide ? Tu as peut être pris froid. Il va falloir te réchauffer.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant