Chapitre 22, part 1

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C'est comme ça que s'est passé ma « reprise » des cours, au finale. Jonathan m'a longtemps embrassé dans le couloir de science sous les regards choqué ( et curieux ? ) des autres membres de ma classe resté par curiosité et que je n'avais pas remarqué. J'ai connu mieux comme coming out officiel qu'une déclaration de guerre,un passage à tabac ou un baisé devant une trentaine de personne mais je ne suis plus à ça près.

Les professeurs furent rapidement informé de plus ou moins toute l'histoire quand aux autres ils devinrent en moins de 24 heures particulièrement collant à la limite du supportable. Avec mon caractère froid j'ai eut tôt fait d'être catégoriser « d'ingrat qui dégage ceux qui se soucient de lui » alors qu'ils n'avaient jamais rien fait d'autre que s' intéressé à moi après la bataille. Non, les seuls dont je tolérait la présence et dont les bavardages m'étais agréable c'était Mégane, Louis et la bande de ce derniers. Mais la plupart du temps ( eux comprenaient ) je le passais avec Jonathan et ses amis canidé, en retrais mais présent,à lui tenir la main. La nouvelle règle fut doublée ( non sans une petite menace de mouvement scolaire de la part d'une jeune fille )d'une surveillance renforcé des pions ce qui, a mon humble avis,permis beaucoup beaucoup de baisse du niveau de stresse de tout le monde. A mon avis tout le monde, excepter les gros con, s'est fait rapidement à la nouvelle façon de vivre au lycée. Depuis quelques temps je vois plus de couples LGBT, plus de couples tout cours j'ail'impression, des gens qui osent enfin des styles qui leurs plaisent sans crainte. On a des punk, des filles avec un style enfantin,d'autre complètement barré avec quelque chose qui ne ressemble qu'à eux. Je crois que pour la première fois dans ce lycée thérianthrope/singe on peut vraiment parler de lieu hétéroclite.

Tout ceci mis à part les choses sont revenus à la normale pour tout le monde, sauf pour moi : mes notes sont catastrophiques. A avoir louper tous les cours j'ai pris énormément de retards alors je galère pour rattraper. Du coup Jonathan et Morgane, leurs parents aussi parfois, on commencé une période de révisions intensives. Je ne fait plus que ça de mes journées. Je n'ai pas encore rattraper mon retards mais je pense qu'à se rythme soit je meurt avant la fin,soit je devient le meilleurs de ma classe. Vu qu'on, pardon, que je révise tous le temps on a ralentit sur le basket, moi oui en tout cas. C'est mort je crois, je ne serais pas titulaire cette année.Maintenant que je ne vais plus aux entraînements alors que Jonathan continue lui de poussé l'équipe : c'est fichu. Pourtant j'ai bon espoir pour l'année prochaine, on verra. D'ici là je les encourages entre deux fiches d'Histoire-Géo, à la maison. Ils sont déjà premier du département et commence lentement l'ascension du podium régionale, je suis de tout cœur avec eux. Ça risque d'être difficile d'atteindre le niveau nationale cette saison mais avec mon petit copain comme coach il ne peuvent qu'y parvenir.



Mais tout ceci est insignifiant car les température remonte, avec elle ma santé. Du moins c'était la pratique ET la théorie jusqu'à aujourd'hui. Dans les fait je suis toujours aussi faible. J'ai tout le temps des fièvres négatives ou positives, j'ai souvent mal un peu partout et surtout au ventre et je ne parle même pas des nausées, des étourdissement et du nombre incalculable de malaise que j'ai faillit faire. En deux mots : ça craint. Cela dit tout reste très supportable, ça n'arrive pas tous les jours et on l'oublis vite, c'est léger.

Je révise encore mon Espagnol sur la table de la salle à manger,l'émission de John White en fond, le « grattage » des devoirs de Morgane à côté, le bruit et l'odeur de la cuisine de madame White dans la cuisine et Jonathan qui est sur la console pour se sortir de la tête qu'on a pas fait l'amour depuis plus de 30 jours. Soudain une vive douleurs me charcute les entrailles ! Je pousse un gémissement en me tenant le ventre, m'écroulant presque de ma chaise à la sensation qu'on me plante un couteau dans le ventre. Je me mords la lèvre presque à sang pour retenir un hurlement quand dans un faux mouvements le couteau se transforme en fourchette rouillé qui me hache les boyaux. Les larmes coulent toutes seuls de mes yeux, je me recroqueville sur moi même, c'est horrible j'ai jamais eu mal comme ça. Mes oreilles cessent de siffler et j'entends de nouveau les bruits alentours. Toute la famille White s'est jeté sur moi avec des visages plus qu'inquiet.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant