Snake Daddy

Chapitre 23, part 1

J'ai encore louper trois jours de cours et j'ai fait passé ça pour une gastro. Vous sentez le comble ? Rien puis cancer puis hypersensibilité puis gastro. Maintenant je veut juste me pausé et laisser cette mauvaise expérience derrière moi. C'est fini. C'est fini. Pour me pausé ça je vais avoir l'embarra du choix puisque je n'ai plus droit au sport du tout et que plus je passe de temps allonger dans les mois à venir mieux c'est selon le médecin. J'en peut plus ! Je ne suis pas une petite chose fragile !Bordel ! Je n'arrête pas de ressasser ce que me disent sans cesse les gens, dans le noir, là sous la couette. Jonathan dors à côté en ronflant légèrement et en me tournant le dos. Moi je n'arrive pas à dormir, j'ai beau essayer le sommeil ne vient pas.Suis-je vraiment si faible que tout le monde à constamment peur pour moi ? Madame White à appelé les pompiers plutôt que de m'emmener chez le médecin, Jonathan réagit au quart de tours quand je me cogne. Tout le monde est beaucoup trop protecteur avec moi !C'est vexant ! Je n'ai pas trois ans. Je ne suis ni à l'article de la mort ni fragile ni sans défense ! Et surtout je commence à en avoir plus qu'assez d'être toujours sous la surveillance étroite d'un membre de la famille White. Je veut que l'année se finissent, que l'année suivante trace encore plus vite et comme ça on ira à la fac, juste Jonathan et moi. Là bas il n'y aura plus une belle-mère collante, un beau-père trop attentif ou une belle-soeur qui rentre sans frapper ! La bas on sera rien que tous les deux,on se verra le soir et j'aurais des moments à moi. Je sort de la couette et enfile un gros pull avant d'ouvrir la fenêtre et de m'asseoir sur le rebord. Je faisais souvent ça quand j'étais plus petit et maintenant que les températures me le permettent je vais pas me gêner. L'air froid me mord la peau et me rappelle que la mue de printemps arrive et qu'il va vraiment falloir que je fasse le plein de crèmes hydratantes. Distraitement ma main gauche vient caressé mon ventre plat et sec un petit peu douloureux. Est-ce-que j'ai bien fait ? Rien que la frayeur que j'ai causé aux autre remet tout en questions. Est ce que j'ai bien fait de faire ça ?Est ce que c'est vraiment aussi sur et sans danger qu'ils veulent bien le dire ? J'ai envie de parler à quelqu'un, quelqu'un quine me connait pas si bien où qui ne me fréquente pas tous les jours pour expliquer, que tout ça sorte. J'ai besoin de renouveau, là,maintenant, sans trop comprendre pourquoi. Un reptile bouge au fil de ses rencontres, moi ça fait trop longtemps que je n'ai pas bougé.Il faut vraiment que je sorte d'ici mais pour quoi faire ? En pleine nuit ? Rooh zut ! Peut importe ! Je re-rentre dans la pièce, prends une grosse feuille et écrit au feutre dessus« Amour,je suis sorti prendre l'air et me promener un peu. Je ne serais pas loin, je rentre bientôt. Ne t'inquiète pas. Je t'aime. Et s'il te plait ne vient pas me chercher j'ai besoin d'être un peu seul. Gros bisous, ton serpent. »Je pose la feuille sur mon oreiller et me prépare brièvement. Dehors la ville se réveille à peine, il fait un peu froid mais pas tant que ça, juste de quoi faire un peu de vapeur devant mon souffle tiède. Je laisse mes pas me guider au fil des sons de la cité qui s'éveille. Dans les rues il n'y a pas un chats, les lampadaires clignotent en s'allumant dans les rues les moins fréquentés alors que sur les arcades et les bourgs principaux ils sont resté allumé toute la nuit. Les échoppes les plus matinales voient leurs premiers employé arrivé, heure à laquelle curieusement les ivres sortent de leurs « soirée » de vendredi. Je déambule comme ça,retrouvant une certaine paix grâce à cet espace autours de moi.J'allais devenir claustro en fait. Par hasard je me trouve finalement sous l'arche végétale qui a reverdis complètement et qui menace de fleurir sous peu en de grosses grappes de pétales blancs. Dans un soupir je m'assois sur le banc de pierre et attends. Ils remettrons la fontaine en fonctionnement cet été, à ce moment là je reviendrais la voir. Soudain une chatte grise rayé sort des fourré accompagné de sa petite tribus : deux chatons de quelques mois tout aussi rayé qu'elle mais dans des teintes différentes.

« -Bonjour. »

Le chat cligne des yeux et retourne dans le bosquet, je me sent idiot.Evidemment que les vrai chats ne comprennent pas le langage des humains. Je doit être fatigué pour n'avoir pas fait la différence entre une félidé transformé et un félin en vadrouille. Cela dit cette minette n'est franchement pas commode : d'habitude les animaux on toujours la décence de répondre quand on leur parle où d'au moins remuer les oreilles. J'ai toujours trouvé fascinante cette aptitude que nous avons, nous thérianthropes à parler aux animaux. Le Soul est un langage universelle qui permet tellement de choses. C'est dommages, si j'avais été un chat elle m'aurait surement fait la conversation. Mais je suis un serpent, et très peut d'animaux parlent aux serpents. A la rigueur les thérianthropes transformé sont moins regardant et encore. J'ai vraiment la pire des formes profondes possible : mal à l'aise dans la communauté des singes, rejeté dans la mienne, et paria du règne animal.Youpi ! Je me relève et m'étire, décidé à rentrer « chez moi » pour prendre un copieux petit déjeuner : c'est que les rayons du soleil on déjà montré le bout de leurs nez depuis un moment et les White doivent s'inquiété. Cette histoire de transformations et de forme profonde me fait pensé que ça fait vraiment très longtemps que je n'ai pas fait un truc typiquement reptile genre prendre un bain de soleil, où gober un œuf. Ça ça fait vraiment suuuuper longtemps que je ne l'ai pas fait. Quoi d'autre ? Chasser ? M'exercé à faire le bruit de gorge d'alligator de mon père ! Mais je crois que je vais devoir oublier un peu tout ça et me contenter d'un bain de soleil. Si pour ma mère et mon père faire l'effort d'avaler un truc tout rond sans mâcher était la preuve qu'on grandissait et qu'on était capable de se débrouillé je doute que les White me laissent faire sans broncher ce genre de petites prestations. Je toque à la porte et Manon vient m'ouvrir :