Chapitre 37, part 4

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Lorsque la pousse se fini, l'envie continue sans faiblir mais je n'arrive plus a suivre, je suis trop fatigué, j'ai sommeil.

« -Mike ! Reste réveillé mon ange !
- Mike ! MIKE !Restez avec nous, encore un moment et ensuite vous pourrez vous reposer. Maintenant ! Inspirez, bloquez, poussez ! Faites le ! »

Je recommence à pousser en hurlant un cris de guerre dans l'espoir que ça me donne la force de tenir encore juste 5 minutes.

« -Mike vous sentez ? Le bébé s'engage dans le canal de naissance. C'est la dernière ligne droite ! Vous pouvez le faire ! Dites le moi.
- Je peut... Je peut le faire.
-Respirez bien.
- Va y mon ange, je sais que tu es le meilleur. Va...
- NNNMMMMMGGGGHHHHHHTTTTTT
- C'est ça. Poussez ...Poussez .... Relâchez maintenant.
- Pourquoi ...
- Ça vous fatigue plus que nécessaire et ça ne fait pas bien descendre le bébé.
- Je suis fatigué .... Je peut ... changer de position ?
- Met toi à quatre pattes pour que le travail continue. »

Aussitôt placé une nouvelle contraction me fait me cambrer, on me glisse des coussins sous le ventre pour que je reste droit et je continue de pousser de toutes mes forces. Suivant les instructions qu'on me donne je relâche la pression de mon pauvre périnée en compote, le souffle court. Je la sent ! Elle avance encore en moi !

« -GYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !!!
- On pousse !
- Va y mon ange ! »

Les contractions continue terriblement, j'en oublis même qu'il y a une péridurale en ce moment : ça fait vraiment mal ! C'est déchirant, il n'y a que ce mot qui convienne ! Infiniment, ça continue. Je pousse, je relâche, j'ai mal ! J'ai trop mal !Je change plusieurs fois de position, vrille l'air de cris tombant dans les graves et de gémissements. Elle arrive ... Elle arrive ....

« -Mike, vais faire un test, juste les doigts, pour voir où ça en est. »

Je hoche la tête et sent son index et son majeur se glisser en moi.

« -Voyons ... ne pousse pas surtout. L'orifice de l'implant est dilaté à 5 cm, je ne sent pas encore le bébé mais ça vient.
- Si peut ...
- Courage Mike ! »

L'horloge avance à pas de tortue : il n'est même pas huit heure. La lumière filtre au travers des volets, je sue comme un bœuf, je contracte mon ventre de toutes mes forces. J'ai besoin d'aide !Je n'y arriverais jamais seul ! Je serre Jonathan aussi près de moi que je le peut, je me cramponne à lui et pousse encore en pleurant. Plus fort ! Faites que cela cesse ! C'est entrain de me tuer !

« -Jonathan, je te détest-AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!
-Mon ange, ça ira. C'est presque terminer je te le promet.
-Respirez Mike, je refais la vérification .... Je la sent ! Mike vous y êtes presque ! Elle est la. Dilatation de l'orifice de l'implant, continue-t-il pour lui même, 9 cm ... presque dix. Alors Mike, la suite ne va pas trop te plaire  mais je n'ai ps le choix :il faut que tu soit préparé pour son arrivé dans le rectum. Les muscles ne se dilate pas bien ici, il faut les assouplir manuellement. Respire bien. »

Je ne réalise pas bien ce qu'il se passe seulement que Jonathan grogne comme un braque allemand en colère et que les doigts de mon sage-femme commence à travailler mon anneau de muscle. Dans le même temps un nouveau besoin de pousser me transperce, la contraction commence sans que je ne puisse me retenir. Je le sais, je le sent, il faut que je pousse ! Le docteur retire ses doigts dans un curieux bruit, je réalise qu'il y en a toujours eut, un bruit étrange et moite provenant de mon propre corps. Une contraction encore plus violente que toutes les autres me couche, je finit sans trop savoir comment à genoux, un peu penché vers l'arrière par Jonathan.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant