Chapitre 26, part 2

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« -Les joueurs en place. »

Je me frotte le visage pour en chasser les dernières traces de doute avant de m'avancer. J'expire bruyamment et me glisse dans notre demi terrain. Le coup de sifflet résonne et je me remet immédiatement à courir. Le sport me vide la tête, il n'y a que l'adversaire et le ballon. J'apparais face à un des attaquant qui commençais à dribblé et d'un vif coup du poignet envoie la balle à un de mes équipier le laissant surpris face à la fulgurance de mes actions. Je ne reste jamais plus d'une seconde au même endroit et ne me déplace pas comme les autres membres de mon équipe. Ça sème toujours le trouble chez l'ennemis qui hésite entre décrypté mes déplacement anarchique et suivre des yeux mes coéquipière. Cette perte de reperds nous permet de jouer dix fois mieux. Je suis « le fou ».C'est une stratégie inventé par Jonathan qui se sert de ma vitesse et de ma souplesse. Quel que soit la personne qui ait le ballon je doit avoir un mouvement le plus anarchique et déstabilisant possible. Le ballon m'atterri en pleine main, je dribble en reculant avant de partir à toute vitesse sur le côté laissant mon défenseur sur la touche. Puis je mime une tentative de panier avant de passer à quelqu'un au même niveau que moi. Les Sharks commence à s'habitué à mes mouvements incalculable, on passe donc en phase deux de la stratégie du fou : l'asile. Tout le monde se déplace de manière normal et d'un coup l'un d'entre nous joue n'importe comment--c'est toujours calculé ; évidemment mais très surprenant-puis un autre fait de même ainsi on ne sais jamais combien de joueur vont péter un câble en même temps. L'équipe adverse est complètement dépassé et en un quart de mi-temps nous les rattrapons et leur mettons une longueurs d'avance. Bénis soit les entraînements spéciaux de Jonathan. Le coup de sifflet sonne et la foule cri vachement fort, si elle nous suit et nous encourage c'est pour notre jeu, pas pour le charisme des joueurs où notre lycée d'origine contrairement aux autres. Quoi que ... En regardant mon copain couvert de sueur, s'essuyant le visage avec son dossard, les cheveux en bataille et l'œil brillant je me dis qu'un type aussi foutrement sexy doit avoir beaucoup de succès. Quand il voit que je le regarde il me fait un petit sourire bizarre. J'ai un pincement au cœur :on s'aiment toujours mais on ne se comprends plus aussi bien.

Grace à l'avance que nous avions pris nous avons put gagné le match, de peut, il se sont très bien défendu. Ça ne s'est pas jouer à beaucoup, j'ai peur pour la suite du tournois. La prof rassemble nos joueurs et distribue des barres énergétiques pendant que nous discutons :

« -On gagnera jamais, peste l'un d'entre nous.

Si, c'est une question de confiance en nous, réplique aussitôt Jonathan. Les Sharks faisaient parti des équipes les plus fortes du tournois, les rencontré dès le début de la journée c'était vraiment pas de bol. Maintenant on a presque fait le plus dur, faut tenir.

Bien dit ! Moi je veut que Thomas me paye un bouteille de Vodka.

T'as retenu que ça du match toi, râle se dernier.

T'as promis une teuf de ouf si on allait en finale, compte sur nous pour aller en finale. »

Je vais m'asseoir sur un banc à part, j'ai pas le cœur à pensé à ce genre de réjouissances. Je suis mort de trouille alors j'essaie de réviser tous les enchaînements que je connais. Je ne sent même pas Jonathan se glissé à côté de moi. Je sursaute quand il prends ma main dans la sienne.

« -Mike ... Qu'est-ce-qu'y ne va pas ? Ça fait un moment que t'es plus toi même. Au début je me disais que c'étais les exam's mais c'est fini. Pourquoi tu es si distant avec tout le monde ? A la maison tu laisse même plus ma mère t'approcher ... Tu n'es pas malade ?

Non. Je vais bien. C'est la compétition qui m'angoisse, menti-je.

Si c'était ça tu n'aurais pas été dans cet état là depuis si longtemps. En été tu as toujours été tellement plus actif et là tu es comme ... Tout le temps apeurer. Je ne sais pas, tu n'es plus toi même. Tu devrais sourire, courir partout, nous charriez et te jeter par surprise sur tout le monde comme l'an dernier en Août. Pas ... pas ça.

Snake DaddyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant