Je remet en place mon écharpe en descendant du bus. Aujourd'hui on est mercredi et cet après-midi je n'irais pas à l'AS parce que je vais signer mon contrat d'inscription au programme Amios Alpha. Je sert ma sacoche qui contient la fameuse feuille que j'ai faite pour Jonathan. Ce papier rassemble tout mes arguments et l'avis de mon médecin de famille au sujet de mon projet. J'espère que ça va le convaincre d'accepter. J'ai froid. Hier Jonathan à été très gentil, il a passer toute la journée avec moi et a même fait des efforts pour me tenir la main de temps en temps. J'aimerais bien qu'il m'embrasse en publique mais je ne vais pas trop lui en demander, il fait déjà tellement d'efforts. Enfin, disons qu'il fait en sorte d'être démonstratif sans être vu puisque personne n'a encore remarquer notre relation plus qu'intime. Au fond la situation me convient comme ça, tant pis ce n'est pas l'amour à la lumière comme je l'ai rêver. Il est présent c'est tout ce qui compte. Et il vient à mon contacte à chaque occasion possible alors je suis comblé. Je ne m'imaginais pas si tactile. Je m'éloigne d'un pas pressé des navettes. Jon ne sais pas encore que ce soir je n'irais pas au sport mais je vais le lui dire tout de suite. Je le cherche du regard ... Il n'est pas là ? Je ne le trouve pas ... J'envoie un texto :
De Mike à Amour
T'es pas là mon cœur ? T'es où ?
La réponse n'arrive que bien plus tard, quand je suis déjà devant ma salle, entre les deux sonneries de début des cours.
De Amour à Mike :
Désolé Babe. J'ai la grippe. Tu sais quand j'ai été te chercher dans le froid la soirée dernière. Bah j'étais pas assez couvert moi même. J'avais pas mit de pull et en plus je t'avais donner ma veste alors j'ai choper la crève. Temps de chien hein ? LOL Je t'aime.
Quoi ? Mais comment je fais moi ? Pendant toute l'heure je suis torturé. Soit je considère qu'il sera d'accord et je signe tout de suite ( ce que je serais tenté de faire ), soit j'attends. C'est difficile ... Dans tout les cas j'irais voir l'infirmière et je lui parlerais de tout ça. Jonathan m'a dit de me méfier et c'est ce que je vais faire : je vais lui poser plein de questions pièges. Pendant la récréation je m'assois à même le sol devant notre prochaine salle. Moi qui ne suis pas très sociable ni même gentil je n'ai personne à aller voir en l'absence de Jonathan. Et comme je ne peut pas attendre sur un banc dehors je dois m'asseoir par terre. Génial, on dirais un clochard. Soudain une présence thérianthrope entre dans le couloir. Je me retourne immédiatement : la chatte pêcheuse qui atomise les autres filles en sport. Elle se pose pas loin et une odeur m'arrive jusqu'aux narines : le langage du Soul. Ça faisait tellement longtemps. Le langage du Soul c'est la forme de communication principale des thérianthropes de part le monde, notre dialecte officielle quoi. Elle est silencieuse, universelle et inné chez tout les thérianthropes. Ce n'est pas vraiment une langue au sens stricte du terme puisque aucun mot n'est prononcé mais ça reste de la communication. Le « langage du Soul » se compose d'un langage olfactif et corporelles très précis qui peut cependant varié d'une catégorie à l'autre, un peu comme un accent. Ça n'empêche nullement la communication heureusement. Enfin bref, la fille m'aborde en silence depuis l'autre côté du couloir. Je me contente de la regardé dans les yeux, j'aimerais comprendre pourquoi elle est là et ce qu'elle me veut :
« - Salut petit lézard.
– ( elle m'énerve ) Bonjours, petit chat ( oui, je suis acerbe ), aveugle qui plus est.
– T'emballe pas, j'avais vu que tu était un serpent. Je voulais juste être moins stricte. Je connais une python qui préfère qu'on l'appelle petit lézard, elle trouve le mot serpent trop péjoratif et dégradant.
– Et bien pas moi. Je suis un serpent et j'en suis fier.
– Du calme, je vais pas t'attaquer.
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Snake Daddy
RomanceYaoi + Mpreg Mike est un jeune thérianthrope de type serpent. Depuis quelques temps il sort avec Jonathan, un canidé de son âge. Seulement tout ses projets d'avenir son compromis par le manque d'argent de ses parents. Un jour on lui propose une solu...