Chapitre 41

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- J'enchaîne une dizaine de tours, quand je vois débarqué quelqu'un que je n'avais pas forcément envie de voir ici... Mon moment de calme et de solitude est rapidement terminé... Cette personne est personne d'autre que ... -

Cette personne, n'est personne d'autres qu'Enora. J'arrête de courir et lui laisse la piste, de toute façon, je n'ai aucune envie de partager ne serai-ce que 5 minutes de mon temps avec elle.
Enora : Attends, on peut parler quand même ?
Moi : Non je crois pas, non.
Enora : Mais on était meilleure amie.
Moi : Effectivement, on était, à l'heure d'aujourd'hui, t'as plus de chance de te voir sortir des licornes du trou de balle que de cotoyer quelqu'un comme moi, rentre toi ça dans la tête, t'as tout gâchés, t'assumes.
Je trace ma route, et retourne à l'internat. Je détache les cheveux, mais je ne me change pas, je vais aller voir ma soeur comme ça, je met un peu de déodorant, un peu de mascara, et ré enfile ma veste pour aller au self. Je prend un plateau, et m'installe à une table seule, je mange tranquillement, et au moment où j'allai manger mon dessert, c'est à dire, une pomme pour le coup, quelqu'un s'installe à ma table, une fille, je ne la connais ni D'adam, ni D'Eve.
? : Ca va ?
Moi : On se connait ?
? : Euh non.
Moi : Bah alors.
? : Oh toi je t'aime bien, les filles avec du caractère comme moi.
Moi : Cool.
? : Mauvais caractère, insociable, t'as tout pour être ma pote.
Moi : Je ne suis pas pote, avec quelqu'un sur commande, moi, d'accord ? Alors t'es gentille, tu vas bouger de là et faire ta promotion pour ton groupe d'amis un peu plus loin parce que je ne suis pas interessés.
Elle ne bouge pas, d'accord, tout le monde à décider de me faire chier aujourd'hui, génial. Reste calme Ciara, reste calme. J'attrape mon plateau et sors du self, je prend mon sac dans ma chambre et sors de l'internat, afin de réjoindre ma soeur au Starbucks. Devant le lycée je croise Aaron.
Aaron : Tu parles de moi, qui me tape une meuf juste après toi, et tu couches avec Tyler après moi, hier.
Moi : Crois ce que tu veux, c'est pas le moment Aaron.
Aaron : C'est jamais le moment avec toi, je te sers juste à passer du bon temps.
Moi : Je ne te sers pas à ça moi peut-être ? Et puis si t'es pas content, je ne t'ai jamais forcé, je ne t'ai jamais suplié, c'est toi qui reviens à chaque fois, si ça te saoule, tu la fermes et tu me vois plus et t'arrêtes de me casser les ovaires, d'accord ?
Aaron : T'es un peu plus qu'un passe temps pour moi.
Moi : Et bah désolée, hein, maintenant je suis presser, bye.

Je continue mon chemin et arrive enfin au Starbucks, elle est déjà là, je m'installe près d'elle, elle a commandé ma boisson.
Moi : Tu voulais me dire quoi ?
Angelina : Tu ne veux pas venir vivre chez moi, je comprend, mais si tu veux, je peux te trouver un petit loft pour toi y vivre toute seule, ça changera de l'internat.
Moi : Comment veux-tu que je m'en sorte dans un loft ?
Angelina : Je paierai tout comme à l'internat.
Moi : Non, je ne veux pas, t'en fais déjà assez, et je préfère rester à l'internat, et me prendre un loft quand j'en aurai les moyens.
Angelina : Pourquoi tu refuses encore une fois ?
Moi : Tu dis ne pas me brusquer, qu'on ferai les chose en son temps, mais en attendant, ça fait trois jours que je te vois, tu veux déjà que je vienne vivre chez toi, ou me prendre un loft, que je mange chez toi etc... Vas doucement.
Angelina : C'est vrai, je m'emporte un peu. Mais pour le dîner à la maison, c'était pour te présenté mon chéri.
Moi : Tu me le présenteras, mais laisse moi un peu le temps de me rendre compte que toi tu es ma sœur avant de vouloir en plus m'imposer un beau frère.
Angelina : Comme tu voudras.
Moi : Tu vas me parler quand de papa et maman ?
Angelina : Je ne sais rien, j'ai jamais chercher à savoir, oublie tout ça, c'est du passé, maintenant.
Je me lève de ma chaise et part, elle ment, je suis sûre qu'elle ment, pourquoi je ne peux pas savoir ? Ça me rend folle. En ce moment, j'aurai besoin de parler à quelqu'un. Mais à qui ? Jade ne sais rien de mon histoire de famille, seul Calvin peut comprendre, mais nous sommes en gros froid donc, je vais me parler toute seule. Non je rigole, je ne suis pas folle à ce point commun. Je branche mes écouteurs sur mon Iphone et me plonge dans ma musique assis sur un banc. Personne à qui parler, il me faut un journal. Au centre commercial tout est fermé, sauf un petit magasin dans lequel ils vendent un tas de choses, utiles ou pas, mais on peut y trouver tout et n'importe quoi, je devrais bien y trouver, un journal, ou un simple cahier ça suffirai aussi. Je me rend dans ce magasin, et chercher à travers les rayons, le pourquoi je suis ici, mon journal. Je trouve ce que je cherchais, il y en a un rayon complet, j'en choisi un, noir à motif aztèque rose, il est super jolie et va beaucoup me servir. Je le paie et cette fois je rentre à l'internat avec celui ci afin d'y glissé mes premiers ressentis, ceux de cette journée assez énervante pour ma part, je vais y mettre tout mes cauchemars en détails, peut-être qu'avec un journal, au final je pourrais reconstitué mon histoire, non ? Qu'en pensez-vous ?
Je m'installe à mon bureau, l'ouvre et commence mes écrits...  

Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant