Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)

Chapitre 76

- Mon cœur loupe un battement quand je vois que ... -

Quand je vois que le grand gagnant est Tyler! Ouiiii! Il a gagné, je le savais qu'il pouvait le faire. Tout le monde est fou de joie, saute dans tout les sens. Chris arrive une trentaine de secondes plus tards, vénère comme jamais. Tout le monde est autour de Tyler et le félicite pour sa victoire. Il vient ensuite vers moi, me porte et me fait tourner, il m'embrasse ensuite. Je suis tellement fière de lui.
Moi : Je te l'avais dis que tu gagnerais.
Tyler : C'est grâce à toi.
Raph : On fête ça ?
Tyler : Carrément.
Célia : Je monte avec Tyler.
Tyler : Ouais si tu veux.
Elle part avec lui sur sa moto, et moi avec les trois garçons.
Calvin : Alors bébé, c'est sérieux avec Tyler ?
Moi : Non, on est trop compliqué.
Raph : C'est plus simple avec moi si tu veux.
Moi : Cherche pas Raph!
On part direction un bar, on y arrive avant eux. On les attend à l'intérieur parce qu'il fait vraiment pas chaud. 10 minutes plus tard toujours personne.
Raph : Il est capable de se la faire dans la voiture.
Aurélien : Connaissant ma sœur, c'est sûre.
Il ne va quand même pas faire ça, remarque, je sais très bien qu'il est capable au fond, je ne veux juste pas l'admettre.
Il sont là 10 minutes encore après.
Raph : Bah enfin! Vous avez fait quoi ?
Tyler : Imagine rien mec, je devais juste mettre ma moto chez mes parents et récupérer ma voiture c'est tout.
Oufff!
Aurélien : Ciara est contente là.
Moi : Pas plus que d'habitude.
Tyler me fait un clin d'œil.
Ne pensez pas qu'il m'a récupéré avec ses jolie paroles, avec Tyler on ne peut rien prévoir à l'avance, parce qu'il est justement imprévisible. Ses paroles, il les a sûrement déjà oubliés. Notre relation continue comme avant, sans savoir où on va réellement, on avance au jour le jour, à deux ou chacun de son côté, seul ou avec quelqu'un d'autre. On est juste pas en couple.
On boit un verre, puis deux, puis trois, et ensuite je ne les ai plus comptés. Je ne marche plus droit, je dis n'importe quoi, voilà comment je suis quand je suis bourrée. Je rigole pour rien, c'est pas possible.
Moi : Le serveur a une double tête. C'est trop drôle.
Raph : Mdrrr elle est déchirée.
Moi : Ouaw, le serveur sert les gens en moonwalk, c'est extra.
Je suis morte de rire toute seule de mes conneries, mais on est drôle à partir du moment où on rigole à nos propres conneries non ? Et bien je suis drôle alors, c'est bon. J'suis refaite.
Moi : J'ai la tête qui tourne, le plafond tourne, le sol tourne, je tourne en rond.
Célia : Tu tournes pas en carré, c'est tranquille ma poule.
Moi : Hahahaha
On attrape un fou rire, ça y est c'est partit.
Célia : Putain t'as raison, il fait le moonwalk, c'est géant. Je vais lui demandé de m'apprendre.

Elle va voir le serveur et lui demande, elle revient avec son numéro. D'accord, j'ai pas tout compris.
Calvin : On rentre, elles sont déchirées.
Quelqu'un me porte sur son épaule et me met dans la voiture, j'arrive ensuite dans une maison, on me pose dans un lit, me couvre d'une couverture bien chaude et je m'endors comme un bébé.

| Le lendemain |

Je me réveille, je sais où je suis, chez Calvin. Je suis encore habillée, mes vêtements sentent la cigarette à plein nez c'est affreux. Je regarde mon portable, il est 11 heures, j'ai un message.
"D'Angelina" : Viens chez moi à midi.
Midi ? Dans une heure ? Je ne serai jamais prête. Je descend à toute allure et demande à Calvin de me ramener à l'internat pour que je me change, il accepte évidemment. Ni une, ni deux, nous sommes dans la voiture direction l'internat. Il s'installe sur mon lit, moi j'attrape des vêtements et file à la douche. Une fois lavée, séchée, habillée, maquillée et coiffée, je sors de la salle de bain.
Calvin : Tu veux que je t'accompagne ?
Moi : Tu veux venir avec moi chez ma sœur ?
Calvin : Oui, fin si tu veux.
Moi : Bah oui, viens.
Je prend mon sac, mon portable et c'est partit, en route pour la suite de mon histoire, j'y vais avec une petite appréhension mais j'y vais quand même, je ne peux plus reculer, aux porte de la vérité...