Chapitre 43

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- Je m'installe à mon bureau, l'ouvre et commence mes écrits... -

« Commencer par "Cher Journal", c'est ridicule, je le fait donc à ma manière. La première question qui se pose est pourquoi ai-je besoin d'un journal, là, maintenant, à mon âge ? Pourquoi ne pas l'avoir fait bien avant ? La simple et bonne raison, est que je n'en ressentais pas le besoin auparavant, alors que maintenant, oui. Je n'ai personne à qui parlé à ce moment même, avant non plus certes, mais je n'avais pas grand chose à raconter, j'aurais dis quoi ? J'ai une vie de merde, c'est pathétique d'écrire un journal pour une phrase. Aujourd'hui, j'ai des tas et des tas de chose à dire, on va peut-être le faire dans l'ordre quand même. Dans ma tête, une ribambelle de questions se bousculent sans réponses. Qu'est-il arrivé à mes parents ? Pourquoi je ne me souviens de rien ? Pourquoi seulement quelques petit trucs me reviennent par petits morceaux dans de petits cauchemars ? Pourquoi, j'ai l'impression d'être différente ? Pourquoi moi ? Pourquoi ma sœur me ment, me cache les choses, les plus importantes de ma vie ? D'ailleurs ma sœur, parlons-en, elle débarque comme une fleurs, sans donner de réelles explications, d'accord, elle est sympa, elle m'a acheté plein de trucs et si je suis dans cet internat aujourd'hui, c'est grâce à elle, sinon je ne sais pas où je serais, mais ça n'empêche, que le sentiment d'abandon est présent constamment et que ce n'est pas avec une multitude de cadeaux qu'elle va rattraper toutes les années perdues. Bizarrement, j'ai le cœur vide, à vide de sentiments, je ne ressens rien de bien, rien de ce qu'une fille de mon âge devrait ressentir, à part un manque, de la tristesse, je ne ressens rien, moi. Les moments où j'ai vraiment ressentis de la joie, et où j'étais à peu près heureuse, sont les moments avec Calvin, parlons-en de ce garçon maintenant. Il a réussi à me mettre en confiance dès le premier moment, le feeling est passé directement, c'est d'ailleurs improbable pour moi, je ne pensais pas que ce genre de chose pouvait m'arrivé. Mais je peux le dire, il est la plus belle chose qui me soit arrivé, il peut faire mon bonheur en très peu de temps, alors que d'autres, n'ont pas réussis à faire le quart de ce que lui fait en je ne sais combien d'années. J'aimerai lui parler, au même moment où j'écris ici mais ma fierté m'en n'empêche, il m'a énervée, mais il me manque déjà, une journée sans lui parler, et je ressens déjà un manque. Je ne peux pas lutter, j'ai besoin de lui...J'ai besoin de parler avec lui, de mon cauchemars, oui, ce cauchemars, le plus gros de tous, le plus flippant. Il m'a mit dans un état pas possible, la première fois que j'avais si peur. Pourquoi je rêve de ça, où est le rapport avec moi là dedans ? C'était moi le bébé ? Les cris qui retentissaient à travers la pièce étaient les miens ? Les pleures aussi ? La dame c'était ma mère ? L'homme mon père ? Mais pourquoi tout ces cris alors ? Qu'est ce qu'ils m'ont fait, si c'était bien moi ? Et voilà, je ne peux m'empêcher de pleurer. Mettez-vous à ma place, deux secondes, c'est comme si vous étiez dans une vie qui n'est pas la votre, dis comme ça, c'est bizarre. C'est comme si, vous viviez sans savoir d'où vous venez, ce que vous avez vécus jusqu'ici, comme si vous ne saviez rien, tout simplement, et bien c'est mon cas. Je ne sais rien, et personne ne peut m'aider, je suis perdue, seule, et seuls mes cauchemars ou ma sœur peuvent me sortir de tout ça, et reconstruire mon histoire comme il le faut. Ma sœur ne me dit rien, elle reste de marbre quand j'attaque le sujet, je n'ai plus qu'à me concentré sur ces foutus cauchemars, c'est la seule issue. Je vais vraiment beaucoup me plaindre pour une première dans ce journal, mais j'ai vraiment une vie de merde, pas seulement dû à l'histoire de mes parents et de ma sœur. Niveau cœur, c'est vraiment pas terrible, je ne peux pas vraiment dire que c'est de la merde, car je profite, peut-être un peu trop, mais je profite et m'amuse, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour oublier, le temps d'un instant, mes principaux soucis. Mon cœur ne m'aide pas beaucoup, remarques, que peut-il bien faire après tout ? Dans un sens heureusement que ce n'est pas mon cœur qui gère tout, je serai tombée amoureuse un certains nombre de fois, on voit que ce n'est pas mon cerveau qui parle. Tyler ? Aaron ? Raphaël ? Mon cœur balance, je joue avec eux, comme eux jouent avec moi. Tyler, celui qui m'a fait changé, celui à cause de qui mon cœur à l'heure d'aujourd'hui, n'est plus capable de réagir, celui qui m'a autant fait souffrir que rendu heureuse, celui qui a fait mes joies et en même temps mes plus grosse colères à une période. Même si aujourd'hui, il se montre plus doux et dévoile une autre facette de lui, je ne sais pas quoi penser de lui. Aaron, c'est le seul qui à chaque fois me fait craqué, je suis bien avec lui mais notre relation, si je peux appelé ça comme ça, me convient plutôt bien.Et enfin, Raphaël, pourquoi, es-ce le seul que je repousse ? Ne me demandez pas, je n'ai aucune raison valables. Il est aussi attirant, mais non en fait, je ne sais pas, je sais quasiment rien de lui à part sa façon de penser et dont il voit les choses telles que l'amour, l'amitié etc... C'est le genre de garçon, à travers lesquelles, je peux me reconnaître. et à qui je pourrais m'attacher. et enfin, ce Chris, le fameux pote de Jade, qu'est ce qu'il m'intrigue celui là, même si il est peut-être dangereux, il m'intéresse, j'ai envie de le découvrir d'avantage, quitte à me mettre en dangers, j'aime bien cette sensation, de panique, de la peur, et d'angoisse. Enfin, bref, moi Ciara Collins, je suis totalement perdue... »

Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant