Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)

Chapitre 52

-Tyler : Tu m'as tellement manqués, si tu savais...-

Wow! Une phrase comme celle ci, sortant de la bouche de Tyler, c'est l'électrochimique dans ma tête, je n'arrive même pas à y croire. Dommage que je ne puisse pas lui répondre.
Il reste là une bonne heure, à me regarder, à parler, il est conscient qu'il fait des monologue à longueur de temps mais cela n'a pas l'air de le dérangé plus que ça.
Tyler : Je vais voir l'infirmière en sortant, je ne veux plus que Ryan vienne te voir ici, je n'en parlerais pas aux autres de ce qu'il s'est passé, j'estime que c'est à toi d'en parler seulement aux personnes que tu souhaites, ça ne regarde pas tout le monde. Je reviendrai sûrement demain, repose toi bien.
Il me fait un bisou sur le front et part.
Je me retrouve seule, enfin non, pas vraiment, l'infirmière vient déjà pour me donner mon repas du soir, ce midi, je n'ai pas précisé cette étape, mais c'est Calvin qui m'a donné à manger.
Je m'endors rapidement, une fois le ventre bien rempli.

° Point de vue de Calvin °

Je tourne dans mon lit, sans parvenir à fermer un œil ne serait-ce qu'une petite seconde, je pense trop à Ciara, à son état. Je stress, à l'idée qu'elle reste comme ça toute sa vie, ce serait un enfer pour elle, et ce n'est pas humain de devoir vivre ce genre de chose. Mais merde! Quand est-ce qu'elle sera heureuse, cette fille là, sérieusement ?
Je décide d'appeler à l'hôpital, je ne peux pas dormir autrement.

~Conversation téléphonique~
Hôpital : Hôpital des *****, bonsoir.
Moi : Bonsoir, j'aurais des petites questions à poser à propos d'une jeune fille hospitalisée chez vous, pourrais-je avoir le docteur qui s'occupe de Ciara Collins, s'il vous plait ?
Hôpital : Patientez, je vais voir ce que je peux faire.
Moi : Merci.
Deux-trois minutes plus tard.
Docteur : Bonsoir, j'aimerais savoir votre noms avant de donner quoi que ce soit comme information.
Moi : Calvin Davis, je viens la voir tout le temps, je suis même déjà venu dans votre bureau la première fois.
Docteur : Je vois, quelle est votre question ?
Moi : J'aimerais savoir si elle va rester comme ça, dans cet état toute sa vie ou c'est provisoire ? Je suis vraiment désolé de vous dérangez, mais je suis obligé de savoir, j'en ai besoin.

Docteur : Pour l'instant, je ne peux pas trop vous dire. Ce que je peux dire, c'est que si son état reste tel qu'il est actuellement encore deux jours, alors ça veut dire que c'est un traumatisme à vie, et que nous pouvons rien faire. Dans le cas de contraire, si elle commence à retrouver l'usage de ses membres, de la parole, ça voudrait dire que ce n'était que post-traumatique, provisoire.
Moi : D'accord, merci. Et, sa mémoire a prit un coup ? Nous avons l'impression qu'elle ne nous reconnaît pas.
Docteur : Nous pourrons savoir ça, seulement si elle retrouve l'usage de la parole, je ne peux pas vraiment vous aidé, tout dépend d'elle, c'est vraiment elle qui a encore une fois, les cartes en mains.
Moi : Merci beaucoup!
~Fin~

Même après cet appel, je ne vais pas savoir dormir tranquille. Comprenez-moi.

° Retour au point de vue de Ciara °

Il est 3h à l'heure où je me réveille tout en sueur, encore un cauchemars, ça y est, ça recommence. J'entend à nouveau ce bébé, ses cris, ses pleures, cette femme qui crie, mais cette fois, je distingue ce qu'elle dit "Arrêtes, arrêtes, tu vas la tuer", il ne va quand même pas tuer ce bébé ? Qui peut tuer un bébé, réellement ? Pourquoi, j'ai ce truc dans la tête ? c'est quoi le rapport entre cette scène et moi ? C'est ce qu'il faut que je découvre. Absolument!
Une larme coule le long de ma joue, j'ai envie de l'essuyer mais mon corps le refuse, je tente, aucune réaction de mes membres, une seconde fois, toujours pas. Une troisième fois, je suis choquée, ma main arrive sur mon visage lentement, j'essuie la larme, ça y est je peux bouger mon bras gauche. C'est peut-être rien, c'est ridicule pour vous, mais pour moi, c'est énorme, je suis contente. Il faut que je fasse un maximum d'effort afin de bouger le reste. Je reste quand même surprise que subitement j'y arrive, mais bon, je ne vais pas m'en plaindre. Je vais pouvoir manger, seule, enfin!