Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)

Chapitre 112

- Il me regarde, lève légèrement un sourcil, tourne la tête à gauche, puis à droite, se remet face à moi, s'approche lentement, pose sa main sur ma joue et m'embrasse langoureusement. Je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais, mais il y met fin.
Aurélien : ... -

Aurélien : On est en train de faire une grosse erreur, on a pas le droit, j'aime ma copine comme pas possible.
Moi : Qu'est-ce que tu fais avec moi là au juste, si tu l'aimes tant ?
Aurélien : Tu m'attire, puis elle me manque, je cherche du réconfort.
Moi : C'est donc à ça que je sers... Très bien, je sais à quoi m'en tenir maintenant, bonne soirée Aurélien.
Je rentre mais il me retient le bras.
Aurélien : Comprends-moi Ciara.
Moi : C'est ton excuse que je ne comprend pas...
Cette fois je rentre, sans lui. Je prend un verre, je retrouve Célia. On danse toute les deux, et on enchaine les verres de Tequila, on est complètement raide, je m'écroûle même le long d'un mur, j'amène mes genoux contre moi et y enfouis ma tête. Je suis dans un sale étât encore une fois, j'ai honte de moi.
Je parviens tout de même à me lever, je danse comme si ma vie en dépendait, je me déhanche, saute, tourne au rythme des musiques qui s'enchainent les unes après les autres, ça me fait du bien, un bien fou, ça me vide la tête, je pense à autre chose.
Calvin : Ciara, on devrait rentré, tu es vraiment mal en point.
Moi : Je suis très bien, laisse moi vivre un peu.
Il s'éloigne, déçu de mon comportement sûrement, mais j'en ai le besoin, le besoin de m'amuser, de faire ce que j'ai envie, le temps d'une soirée.
Un garçon se colle à moi, je me laisser guider, je bouge au même rythme que lui, je suis chacun de ses mouvements. J'aperçois Tyler qui me surveille à distance. Le garçon me fait un bisou sur la joue, j'attrape son visage de mes mains et l'embrasse tendrement, il ne me repousse pas et m'embrasse de plus belle. On s'embrasse un long moment au milieu de tout ces gens qui dansent et ne nous remarque pas, tant mieux. Il m'attrape la main, je le suis, on s'approche des toilettes, je suis dans un état tellement pitoyable que je ne sais limite plus ce que je fais mais je pense que je vais le regretter, très vite...

On entre, il me plaque contre le mur, m'embrasse fougueusement, il me caresse la joue. On se regarde dans les yeux, et je le reconnais, c'est le garçon avec qui je dansais à l'anniversaire de Calvin, le garçon qui soit disant est dangereux comme me la dit Tyler le même soir. Je l'embrasse à nouveau, il passe sa main sur ma cuisse, et arrive sous ma jupe, il m'embrasse dans le cou, retire une des bretelles de ma robe. M'embrasse encore et encore et...Quelqu'un entre, tire le garçon plus loin, j'ouvre les yeux, c'est Tyler qui lui lance une multitude de coups de poings, il pose ensuite son regard sur moi et je n'arrive pas à décrire ce qu'il ressent à ce moment là, du dégoût, de la peine, aucune idée. Il me prend sur son épaule et m'emmène dans sa voiture après avoir prévenu Calvin. Je cris, il met sa main sur ma bouche en me disant de me taire... Il démarre en trombe, et on arrive très vite chez lui.
Moi : Laisse-moi partir Tyler s'il te plait...
Tyler : Ferme ta bouche et dors.
Il me pose dans son lit et me couvre d'une couverture douce, et sans rien dire, je m'endors aussi vite...

| Le lendemain | Samedi 30 avril.

Je me réveille avec un mal de tête incroyable, je suis en sous-vêtement, Tyler en caleçon à mes côtés, je suis incapable de me souvenir de ce que j'ai fais la veille, je m'empresse de le reveiller et de lui poser une multitude de questions.
Moi : Tyler!!!
Tyler : Hum..
Moi : Dis-moi qu'on a pas couché ensemble.
Tyler : Ca va, ça n'aurait pas été la première fois.
Moi : Dis-moi!
Tyler : Non bah non, j'aurais pas profité de toi dans ton étât, un minimum de respect, je suis pas un batard non plus.
Moi : Qu'est-ce qui s'est passé alors, qu'est-ce que je fais ici ?
Tyler : Tu ne te rappelle plus de rien ?
Moi : Non, autrement je ne te poserais pas la question.
Tyler : Merde! J'aurais pu profiter de toi, tu n'en n'aurais jamais rien su.
Moi : Sérieux c'est pas drôle.
Tyler : Sérieusement, hier tu m'as mis les nerfs, je ne sais même pas pourquoi je ne t'ai pas laissé là-bas, et pourquoi je t'ai ramené ici, sûrement parceque je tiens à toi et que je t'aime encore mais j'ai ressentis tellement de dégoût hier envers toi...
Moi : Pourquoi ? Qu'est-ce que j'ai fais Tyler, dis-moi.
Tyler : Le moment roulage de pelle avec Aurélien tu t'en rappelles ? Ou je dois te faire un dessin ?
Un flash me revient, tout ce qu'Aurélien m'a dit aussi me revient et là ça me fait mal au coeur.
Moi : Aurélien est un connard, continue.

Tyler : Je t'ai retrouvé dans les chiottes avec le gars que je t'avais déjà dis qu'il était dangereux, apparemment tu ne m'écoute pas et tu allais coucher avec lui, c'est le genre de mec qui aurait pu foutre en l'air ta vie, à chaque fois qu'il couche avec une meuf, il filme, il leur fait faire des trucs bien dégueulasse et la réputation de la fille est terminée et lui il est content. Quand je l'ai vu t'embrasser ça m'a énervé, mais alors quand j'ai vu qu'il te touchait dans les chiottes, la rage est montée et je l'ai défoncé.
Moi : Je... Merci Tyler...
Il détourne la tête vers sa fenêtre et moi comme une débile je met à pleurer, je ne sais même pas pourquoi, j'ai tellement honte... Automatiquement, il se rapproche et me prend dans ses bras, on a l'air bien con à se faire un câlin à moitié nus, mais tant pis, je suis bien, je me sens en sécurité dans ses bras.
Moi : J'ai vraiment honte de moi...
Tyler : C'est lui qui devrait avoir honte... Le gars est tellement laid qu'il a besoin d'attendre que les filles soient déchirées pour s'en faire une.
Moi : Et toi tu attends que tu es complètement raide pour tromper celle qui t'aime vraiment...
Tyler : Merci de me le rappeler, j'ai faillit oublier.
Il se lève brutalement et marche dans sa chambre...
Tyler : Vas-y dis moi tout ce que tu penses, je pense que c'est le moment.
Moi : Je suis perdue Tyler, complètement perdue. Mon cœur est partagé.
Tyler : Perdue ?
Moi : Entre toi et Aurélien.
Tyler : Tu disais que c'était un connard, je ne comprend pas.
Moi : T'en es un aussi, mais je dois aimer ça apparemment.
Tyler : T'es gentille aujourd'hui toi putain. Ta gentillesse m'épate c'est fou!
Moi : C'est vrai que toi pour me dire les choses t'étais gentil avant.
Tyler : Il va quand même falloir que tu choisisse Ciara, je ne vais pas t'attendre une éternité.
Moi : C'est que tu ne m'aime pas alors.
Tyler : Evidemment que si, juste qu'il y a des limites.
Nous parlons comme ça un long moment sans trouver une solution, on a tout les deux une rancœur envers l'autre. Il a finit par me déposer chez moi vers 15 heures.
Angelina : J'ai quelque chose à te dire Ciara...
Moi : Je t'écoutes.
Angelina : ...