On arrive chez moi, Stanley est là avec Angelina, ils regardent un film tranquillement. Tyler discute avec Stan pendant que je monte finir mes valises, un bon quart d'heure plus tard, j'ai terminé. Je fais un gros bisou aux amoureux et on y va. Je me suis changée au passage, je précise.
Son portable sonne, c'est un message. Je l'attrape et l'ouvre, Tyler n'est pas hyper content mais je suis sa copine, j'ai parfaitement le droit. Mon sang ne fait qu'un tour dès lors que je vois, que le message provient de Justine. Celui-ci dit " Je sais que tu pars en vacances, je voudrais te voir avant, juste nous deux. Bisous! <3" bon déjà, elle va rester tranquille, le cœur est de trop, et le "juste nous deux" ne me convient pas non plus, et alors le bisous elle se le met où je pense, après le câlin qu'elle lui a déjà volé, on ne va pas en rajouter.
Tyler : C'est qui ? Je peux savoir pourquoi t'es toute rouge ?
Moi : Tiens, c'est ta chère Justine. Dépose-moi ici et pars avec elle. Oublie pas le bisou surtout quand vous serez juste tout les deux. C'est vrai quoi, après tout, rien ne nous lie tout les deux, aucun document officiel, tu peux faire ce que tu veux, tu es libre comme l'air. Et puis non, tu m'appartiens, à moi et rien qu'à moi, qu'elle aille se faire foutre, c'est p*te.
Tyler : Bébé, t'as finis ? Je peux dire quelque chose ou tu reprend ton monologue et tu continue de psychoter ?
Moi : Je ne veux rien entendre, tu te fous de ma gueule avec elle depuis le début.
Tyler : N'importe quoi! Il n'y a que toi, Justine c'est une pote qui s'imagine beaucoup trop de choses mais ça c'est pas vraiment de ma faute, je vais mettre des barrières c'est tout. Mais arrête de t'énerver comme ça, tu me fais trop rire en vrai, une vraie jalouse!
Moi : Il serait peut être temps ouais de mettre des barrières, elle prend trop ses aises celle-là. Plus jamais, elle pose une main sur toi ou je lui arrache les yeux.
Tyler : Ferme ta bouche, je t'aime!
Moi : Ouais ouais, c'est trop facile ça, prouve-le.
Tyler : Je dois te le prouver ?
Moi : Ouais j'aimerais bien.
Tyler : Très bien.
Il se stoppe en plein milieu de la route et fait un demi tour ultra rapide, je ne comprend pas ma vie tellement il roule vite. Il accélère, je ne sais pas ce qui compte faire, ni où l'on va, mais je pense que ça ne peut être que bien.
On arrive devant un hôtel, je comprend tout de suite, qu'on est "chez" Justine.
Tyler : Viens!
On sort de la voiture, on monte à l'étage après avoir demander la chambre de mon ennemie du moment. Il frappe à la porte, elle ouvre avec un grand sourire aux lèvres, celui-ci disparaît aussi vite quand elle voit que je suis là, moi aussi.
Justine : Juste tout les deux, tu n'as pas dû lire le message en entier chou!
Elle mériterai déjà que je la saigne.Tyler : Je suis venu pour mettre les choses au clair.
Justine : Je préfère qu'elle n'entre pas alors.
Tyler : On ne se voit plus alors.
Justine : Entrez.
Tyler : Avant, j'étais célibataire, tu étais plus souvent avec Raphaël, nous deux c'était clair, j'avais une fille dans la tête et il ne se passerait jamais rien entre nous, tu l'intégrais plutôt bien alors pourquoi maintenant que je suis en couple, tu me fais des câlin, tu m'envoies plein de messages et tout, je veux savoir. Et de toute façon, c'est soit, tu arrêtes tout ça, on reprend comme avant, soit on ne se voit plus du tout.
Justine : Je n'ai pas d'explications pour tout ça, je me suis aperçus que tu étais le gars qu'il me fallait, Ciara n'est pas la femme de ta vie, je pensais que j'avais une chance. C'est bon, j'arrête les gestes et messages qui dépassent le stade d'amis. Désolée.
Elle va me faire pleurer, non mais sérieusement, je peux la frapper ? L'encastrer dans le mur ? Lui déboîter les cervicales ? Lui arracher les yeux peut-être ? Ou non, au pire je la tue, c'est radical comme ça. On repart avec Tyler et une fois devant l'hôtel, je l'arrête et le regarde dans les yeux.Moi : Je ne pensais pas que tu ferais ça, maintenant que je suis certaines de ton amour, je pense qu'il est temps que je te dise ce que j'ai sur le cœur, que je te dise à quel point je t'aime. Je veux que tu saches qu'à chaque fois que je suis avec toi, j'ai le cœur qui bat de façon inhabituel, un mélange entre la passion et le frisson. Je me suis attachée à toi, je ferai n'importe quoi pour toi à l'heure d'aujourd'hui. Dans mes pensées, il n'y a que ton prénoms, tes paroles qui résonnent. Tu es imprévisible, parfois incompréhensible mais je pense que c'est ce que j'aime le plus chez toi, tu es unique, tout simplement. J'ai le Tyler Perez en temps que petit copain, personne d'autre ne pourra l'avoir, ni lui, ni une copie. Avant j'aimais tout contrôler, chaque faits et gestes, chaque paroles, tu es arrivé, et tout a dérapé, j'ai perdu pieds, je vivais à travers toi, je me battais pour toi, ma vie dépendait de toi et c'est toujours le cas. Tu es devenu l'insomnie de mes nuits. Je pense à ton sourire, tes joies, chaque secondes de la journée. J'oublie tout à tes côtés, je ne sais pas exprimer ce sentiment d'apaisement. Je souris bêtement, sans savoir pourquoi. Je suis dans ma bulle, avec toi. Je ne pourrais plus vivre sans toi, t'es devenu mon pilier, et j'espère pour l'éternité.
Tout le temps de mon monologue je regarde Tyler dans les yeux, rien de ce qui se passe autour ne m'intéresse mais quand j'entend des gens applaudir, je comprend que Tyler n'était pas le seul spectateur de l'ouverture de mon cœur, c'est gênant, mais je m'en fou en fait, je l'ai fais, j'ai dis ce que je voulais lui dire depuis si longtemps. Je suis soulagée; libérée et amoureuse, tellement amoureuse, je pourrais le crier au monde entier à présent.
Tyler attrape mon visage et m'embrasse passionnément devant tout le monde, ils applaudissent une seconde fois, je suis aux anges.
On monte dans la voiture et nous revoilà repartis chez lui...
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Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)
General Fiction"Pas d'attachement ni de sentiment, nous deux c'est juste de temps en temps." J'ai perdue à ce petit jeu, je suis tombée amoureuse de lui. Éperdument amoureuse. Mais lui ? Qu'en est-il de son côté ? Je suis responsable de ce que j'écris...