Chapitre 64

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-Je cherche une photo dans mon téléphone que nous avions prise pendant la semaine passée ensemble, et la montre à toutes les personnes que je trouve, personne ne l'a vu, absolument personne...-

Je m'empresse de sortir du Mac Do et d'appeler Calvin. Il ne décroche pas la première fois, des larmes coulent toutes seules sur mes joues, je suis tellement paniquée. Il ne répond toujours pas, au deuxième appel, mais il finit par décrocher la troisième fois tout de même.
Moi : Calvin ?
Calvin : Oui, pourquoi tu pleures ?
Moi : Viens au Mac Do s'il te plait, Lila a disparue.
Calvin : C'est une blague ?
Moi : Du tout, j'ai pas envie de rire.
Il raccroche, et même pas dix minutes après, il est face à moi. Il me sert d'abord dans ses bras, avant de me regarde et de me poser, je ne sais combien de questions.
Calvin : Elle était où ? Et toi tu étais où ? Comment ça s'est passé ? Tu as vu qu'elle n'était plus là à quelle heure ? La dernière fois que tu l'as vu ?
Moi : Doucement, on a mangé, puis elle voulait jouer, pendant ce temps j'ai commandé les glaces tout en gardant un œil sur elle, mais le temps que je tourne la tête et que je prenne les glaces, elle n'était plus là. J'ai demandé à tout le monde, personne ne l'a vu, je suis vraiment désolée Calvin.
Calvin : C'est pas le moment de pleurer Ciara, on va la retrouver, on va rester ensemble.
On se remet à sa recherche, on cherche tout autour du Mac Do.
Il est maintenant minuit et nous n'avons toujours rien, nous avons appelé la police, les hôpitaux, rien absolument rien, c'est un cauchemars.
Moi : Je vais m'en vouloir toute ma vie.
Calvin : Arrêtes Ciara, j'ai les nerfs là.
Moi : Tu m'en veux ?
Calvin : Moi non, j'ai juste les nerfs, ce qu'il s'est passé aurait aussi pu se produire si elle était avec moi, alors non je ne t'en veux pas plus que ça, mais comment on va dire ça à sa mère maintenant, putain Ciara, on est dans la merde.
Mon portable sonne. C'est un numéro masqué, peu importe, je décroche quand même.
J'entend des rires d'enfant, une petite voix, c'est celle de Lila. Je met mon portable en haut parleur, Calvin pète un plomb, on laisse la communication et on se dirige chez les flics, peut-être qu'ils arriveront à le retracer, malgré qu'il soit masqué. j'espère en tout cas!
Nous somme au commissariat, il est 3 heures du matin, je ne tient plus sur mes jambes, mes paupières sont lourdes, j'en peu plus mais je reste debout, il faut qu'on la retrouve. Les policier essaie de retracer le numéro mais en vain, tout le monde est à la recherche de cette petite, et c'est là que Calvin, décide de prévenir sa mère. Les parents de Calvin débarquent paniqués.
Ses parents : Qu'est ce qu'il s'est passé ?
Moi : Je...
Calvin me coupe.
Calvin : Nous étions au Mac Do, Lila est partie joué, et le temps que nous prenons nos glaces, elle avait disparue.

Je le regarde avec incompréhension, il me fait des gros yeux. Ses parents sortent, pour prévenir les parents de la petite j'imagine.
Moi : Pourquoi t'as fais ça ?
Calvin : Cherche pas à comprendre. On est à deux dans la galère, on est tout les deux responsable, d'accord ? Il faut que tu dise ça.
Moi : Nonn, je ne peux pas, je suis la seule et unique responsable.
Calvin : Arrêtes Ciara, je suis là pour te protéger toi aussi, alors nous étions deux.
Moi : Mais la petite dira que tu n'étais pas là.
Calvin : Je gère.
Je me jette à son cou, il me serre fort, c'est là que je vois qu'il m'aime quand même pas mal pour faire ça, pour ne pas m'en vouloir plus que ça, pour me faire encore confiance.
Calvin : Tu es épuisée, vas te reposer dans la voiture.
Moi : Non, je reste avec toi, à deux dans la galère t'as dis, on reste souder et ensemble.
Il me fait un bisou sur la joue et un sourire.
Un policier se dirige vers nous.
Policier : Nous avons peut-être une piste, vous devriez tous rentrer chez vous, on s'occupe de tout, faîtes nous confiance.
Calvin : Je viens avec vous.
Policier : ce n'est pas possible, la voiture est au complet.
Calvin : Je vous suis avec la mienne alors.
Policier : Bon d'accord.
Moi : Je viens avec toi.
On sort, ses parents nous arrêtent.
Sa mère : Ciara, tu es épuisée, tu veux rentrer ?
Moi : Merci, mais non, je veux la retrouver.
Calvin : Rentrez à la maison, je vous appelle.
Ses parents : D'accord, ses parents arrivent au commissariat bientôt.
On monte dans la voiture et c'est partit, je rêve, elle est incroyable cette famille, ils sont compréhensif de vous, même pas ils m'en veulent.
Moi : Tu sais Calvin, ce n'est pas parce que tu connais mon histoire, parce que tu sais que je n'ai pas eu la vie facile ou que je n'ai plus personne que tu dois tout me pardonner.
Il pose sa main sur ma cuisse, et fait des ronds avec son pouce sur celle-ci, ça m'apaise beaucoup.
Calvin : Tu fais partit de notre famille Ciara maintenant, t'es comme ma sœur, mes parents t'adorent, les erreurs, ça arrivent à tout le monde, tu vois ? Je t'aime, tout le monde t'aime chez moi, hors de question que je t'en veuille ou autre, tu reste ma petite Ciara, alors oui, j'ai les nerfs, j'ai envie de tout casser, mais c'est absolument pas contre toi, d'accord ? Alors met toi bien dans la tête, que je serais toujours là et arrêtes de te stresser pour rien babe.
Je le regarde, avec admiration, je regarde ensuite par la vitre, c'est la première fois qu'on me dis de telles choses, la première fois. C'est choquant, et surprenant mais dans le bon sens, ça fait du bien d'entendre ce genre de chose, et c'est fou comme Calvin arrive à prendre du recul comme ça.
Je lui répond un simple "Je t'aime". Il sourit, et on continue la route, on roule, encore et encore. La route ne se finit pas, c'est tellement long, mais la question qui se pose est "Va-t-on retrouver Lila ? J'ai tellement peur...  

Ciara : LA VIE est courte...( En cours de ré-écriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant