#Imagine. Quand t’es partie à l’uni et que t’as du trouver quelqu’un pour partager une collocation, tout le monde t’as dit de ne pas le faire avec Harry. Parce que vous étiez meilleurs amis, aviez tendance à flirter la plupart du temps, et que ça allait à tous les coups mal se finir. Sauf que toi étant toi, tu n’en as fait qu’à ta tête et t’es partie t’installer dans un deux pièces et demie minuscule. Avec Harry. Ça fait trois semaines que vous avez emménagez, tes parents ont juste soupiré avant de te laisser partit. Ils savaient depuis le début qu’ils n’avaient aucune chance de te faire changer d’avis, mais on ne pourra pas leur reprocher de ne pas avoir essayé. Trois semaines de vie commune, et tout va pour le mieux (personne n’est encore mort quoi). Tu te charges de la vaisselle et Harry de la cuisine, parce que sinon vous crèveriez de faim entourés de vaisselle sale, le ménage c’est une semaine chacun et vous faites les courses ensemble. C’est le début de la vraie vie, vous êtes seuls et y a personne pour vous rattraper si vous tombez. Le grand saut. Mais si c’est absolument trop génial de vivre ensemble, ils vous faut quand même des moments seuls pour juste respirer, alors quand Harry t’a annoncé qu’il allait boire un verre avec quelqu’un, t’étais toute contente d’avoir ta soirée à toi, et tu as repoussé loin, très loin, les mains glacées qui se sont emparées de ton cœur pour le geler.
Tu te retrouves donc dans ton onepiece, blottie sous ta couette, ton ordi sur les genoux, une tasse de lait et une autre avec un brownies dedans à côté, et t’es bien. Si, t’es bien, tu vas bien, et tu n’imagines pas du tout ce qu’Harry est en train de faire, encore moins avec qui. Tu pourrais lui écrire un sms, vite fait, mais non, non, t’es pas cette fille jalouse de son meilleur ami, non. Non. Alors tu manges ton brownies et tu te consoles sur tumblr, et t’en oublierais presque le reste quand la porte d’entrée s’ouvre. Tu regardes l’heure, 23 :38, c’est tôt pour qu’Harry rentre. Peut-être que c’était pas bien, peut-être qu’il s’ennuyait, peut-être que y a eu un imprévu…
-Harry ?
Pas de réponde, et pas de lumière dans le couloir, pourtant t’es sûre que la porte a été ouverte. Tu attrapes ton téléphone, te jette sur la porte de ta chambre pour la fermer à clef et plonge sous ta couette en appelant Harry. Il décroche à la première sonnerie.
-YN ?
-Harry omg dis-moi que c’est toi, dis-moi que t’es rentré et que c’est pas un voleur ou je sais pas quoi s’il te plait Harry Harry Harry Ha-
-Woah YN respire, il se passe quoi ?
-T’es pas à l’appart ?
-Non, je t’ai dit que je sortais mais...
Tu dois faire un drôle de bruit de chat étranglé parce qu’il s’arrête de parler et t’entends des bruits bizarres à l’autre bout du fil.
-YN, j’arrive tout de suite, tu bouges pas et tu raccroches pas ok ? Je suis là dans cinq minutes. Reste avec moi.
-Harry j’ai peur…
T’entends un bruit de verre cassé et tu gémis dans ton oreiller. Tu essayes de te concentrer sur la respiration de Harry, qui doit courir à toute vitesse. T’essayes de penser à ça, de l’imaginer courir dans les rues, son torse qui se soulève rapidement, ses cheveux décoiffés, la sueur sur son front.
