Âmes Liées

Chapitre 12 : salle de bain

J'eus un hoquet de surprise.
"Merde...."
"Quel est le prob', kiddo ?"
"Mon frère veut te tuer. Il croit que tu me fais du chantage et que tu ne fais que t'amuser à me manipuler"
"Je vois. Je vais essayer d'arranger les choses."
-Hey ! Gamin ! lança-t-il
-Toi le monstre, tu ne me parles pas.
-Oooh, c'mon. Je voulais juste m'excuser pour tout ce bordel et... voilà quoi. Je comprendrai si tu m'en veux.
-Qu'est-ce que je viens de te dire ? Tu la fermes et tu bouges pas.
Malgré tout, Sans fit un pas en notre direction.
Mon frère prit une de mes peluches qui traînaient par terre et la lança sur le squelette, qui l'esquiva.
-Tu croyais sérieusement que j'allais rester là et prendre le coup ?
-Mais putain mais tu vas la fermer oui ? Tu vois pas que tu as assez foutu la merde pour aujourd'hui ?
Pour toute réponse, Sans soupira et s'assit par terre. Mon frère continua :
-Ecoute, l'abomination, je vois que tu essayes de sympathiser. Soit. Mais ne t'avise plus de t'approcher de ma sœur, c'est compris ?
-Parfaitement clair. Par contre, si tu veux tant que ça prendre soin d'elle, va lui donner à manger, elle doit avoir faim après tout ça.
A ces mots mon ventre gargouilla.
Mon frère fusilla Sans du regard avant de me prendre par la main et de m'emmener en bas, laissant le pauvre squelette tout seul dans ma chambre.
"Hey Sans, t'inquiètes pas. Tu peux toujours te servir de notre lien pour lui montrer que tu ne me veux pas de mal"
"Ouais, pourquoi pas. Mais j'ai peur qu'il le prenne mal si les conseils viennent de moi."
"T'inquiète, on va finir par trouver une solution."
"Thanks kiddo"
Je sentis un rapide picotement à mon œil, puis plus rien. Il venait sûrement de se téléporter.
Je me dirigeai sans entrain vers la cuisine, suivie de près par mon frère, et me réchauffai vite fait les crêpes qui restaient.
Je pus très clairement entendre mon frère m'en demander une.
"Sans, t'es caché où ?"
"Si je te le disais, ça serait plus une cachette"
Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire.
Le repas se déroula silencieusement. J'avais encore abusé du chocolat sur mes crêpes.
Alors que je me levai pour partir de table, mon frère me retint par la manche.
-Ecoute, petite sœur, je ne sais pas ce qu'il t'a fait, mais si tu veux en parler, je suis toujours là pour toi, tu le sais, ça.
Je hochai la tête en signe que j'avais compris.
Puis je me dirigeai vers la salle de bain pas loin, histoire de me débarbouiller un coup.
J'entrai et fermai la porte derrière moi, regrettant d'en avoir cassé la serrure il y a quelques mois.
Je vis mon reflet dans le miroir au dessus de l'évier, situé juste en face de la baignoire. J'avais du chocolat partout autour de la bouche. J'en retirai un peu avec mes doigts, voulu le lécher, mais ne pus pas. Ca me rappelait trop la scène qui m'avait emmené dans cette galère juste en face de mon frère.  Je laissai tomber ma main, perdue dans mes pensées.
Puis une autre main surgit par derrière et prit la mienne avec toute la douceur du monde.
Je me retournai.
-Sans putain qu'est-ce que tu fous ici ? Tu veux que mon frère te tue, c'est ça ?
-Je vois que tu as trouvé ma cachette.
-En même temps, derrière le rideau de douche, c'est un peu gros comme cachette... surtout si tu tiens ma main !
Il ne répondit pas, mais prit mon autre main. Il se pencha vers moi, et commença à lécher le chocolat qu'il y avait autour de ma bouche, puis sa langue força doucement le passage à travers mes lèvres.
Je ne résistai pas, au contraire, je lui repris mes mains pour enrouler mes bras autour de son cou, et il fit de même.
Je savourais ce baiser de tout mon être, me collant un peu plus à lui à mesure que les secondes passaient.
La porte s'ouvrit soudain en grand.
-Sœurette, le monstre a disparu de ta chambre, donc fais attenti o  n . . .  . .  .
Mon frère. Qui venait d'entrer et de remarquer qu'on s'embrassait, Sans et moi.
Merde.

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Bon les gens... je sais pas ce que j'ai fumé avant d'écrire cette fin...

Brefffff...... j'ai un peu rien à dire sur ce chapitre à part ça....

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On se voit vendredi ou plus tôt si j'en ai envie, 

Salut les gens !