Monsieur

Chapitre 126 : Lina Wayn

Heeey mes bébés d'amour que j'aime trop trop trop j'espère que vous allez bien, que vos vacances se passent bien et sinon j'ai pas compris votre délire ou personne voulait que Baptiste ne meurt mdrr bon j'ai évidemment fait mourir quelqu'un allez bonne lecture !

(Démarrez la musique Sad song we the kings ft. Elena Coats karaoke version)

Point de vue Alice :

J'arrive pas à croire que j'ai fait ça...J'ai tiré sur Alicia et Masque de cochon grâce à une arme que j'ai trouvé dans un de leur sac près de la porte. Je regardais l'arme que je tenais entre les mains en tremblant, c'est de la légitime défense, c'est de la légitime défense, ma mère me l'a appris, la légitime défense c'est l'autorisation de faire cesser une agression contre sois-même ou autrui. Un policier arriva et posa sa main sur mon épaule puis me prit doucement  l'arme en disant :

- Tout va bien se passer ne t'en fais pas, tu as fais ce qu'il fallait faire c'est bien

Tous les gens se levèrent et sortirent en courant lorsque les policiers arrivèrent. Je vis Baptiste allongé au sol, les yeux clos, je courus et le rejoins en pleurant un peu plus. Je touchais son poul qui ralentissait, je me mis à crier, crier tellement fort que je crus que les murs allait s'effondrer face aux ondes sonore sortant du plus profond de mon être. Des pompiers arrivèrent et s'occupèrent de son cas. Je me recroquevillais sans m'arrêter de pleurer, ma gorge était noué, ma tête était à deux doigts d'exploser je veux pas le perdre, je veux pas, je veux pas.

Quelqu'un m'encercla de ses bras, je relevai la tête pour faire face à ma mère, mon père se trouvait à ma gauche et Mathilde et Matthieu en face de moi les larmes aux yeux. Baptiste n'est pas mort, il n'est pas mort, il n'est pas mort....J'ai beau me répéter cette phrase en boucle dans ma tête mais quelque chose me disait d'arrêter d'espérer. On m'aida à me relever, je racontais l'histoire aux policiers, ils conseillèrent à mes parents de m'emmener voir une psychologue car je venais de subir beaucoup de traumatismes. On décida de rentrer mais avant de partir  je regardais une dernière fois le corps d'Alicia et pleurais en repensant à quand je l'ai rencontré, à cette femme qui m'a défendu au cinéma contre Jeanne et Paul, qui m'a raccompagné chez moi, qui m'a aidé alors que je souffrais de cet amour non réciproque avec  Baptiste, rien ne devait se passer comme ça. Je me sens mal parce que je l'ai tué, j'aurais préféré qu'elle disparaisse je ne sais pas, ou même qu'elle change.

Une fois dans ma chambre, après m'être douché, j'éteignis la lumière et tentais de m'endormir mais Baptiste était dans mon esprit, les coups de feux étaient dans mon esprit. Je m'allongeais sur le ventre puis criais dans mon oreiller, il est vivant j'y crois !

Point de vue de Baptiste :

J'ouvris difficilement les yeux, je me trouvais dans une chambre d'hôpital, j'avais de fortes douleurs au ventre mais bon je trouvais ça normal après tout ce qui venait de se passer. La porte de ma sombre chambre s'ouvrit, un médecin avec d'énormes poches de cernes entra et écarquilla ses yeux quand il me vit. Il se frotta plusieurs fois les yeux, se pinça puis s'approcha de moi, il me pinça comme pour voir si j'étais bien éveillé.

- Bon vous avez fini ? Demandai-je avec une pointe d'agacement

- Je n'arrive pas à le croire...C'est un miracle ! Je reviens je vais prévenir votre copine elle sera surprise

J'hochai la tête avec quelques interrogations et il sortit. Alice a vraiment eu du courage pour entrer sous le nom de "ma copine", je me demande pourquoi il ne prévient pas d'abord mes parents.
Apres quelques minutes la porte s'ouvrit, elle sauta sur moi en me prenant dans ses bras puis me chuchota un petit "Tu m'as manqué, tu m'as manqué je savais que t'allais ouvrir les yeux à nouveau mais je ne savais pas que ça serait si tôt"
Je déglutis, ce n'etait pas Alice que je tenais dans mes bras...Ça ne pouvait pas non plus être celle à qui je pensais, je l'écartais doucement de moi...C'etait bel et bien elle...