Chapitre 121: Trop de problèmes

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Point de vue de Baptiste :

Mon père me donna une claque sur la tête une fois sortit de la chambre de Alice puis me demanda presque en criant alors qu'on descendait les escaliers :

- Tu te fous de moi c'est ça ? Pourquoi tu l'as pris dans tes bras comme ça? A deux doigts de l'embrasser si je n'était pas intervenu !

-Bon Papa j'crois que tu connais la réponse. Répondit ma sœur à ma place.

- Mathilde on ne t'a absolument rien demandé ! En plus, mais c'était horrible ! Vous avez onze ans d'écarts, c'est comme si tu embrassais ta petite sœur Mathilde ! Non mais tu te rends compte ?

-Non mais vous avez vraiment des problèmes d'inceste dans cette famille ! Après Matthieu qui demande pourquoi je me change chez Baptiste, c'est toi Papa qui t'y mets ! Lâcha ma sœur.

-Papa il l'aime et contre l'amour desolé mais tu ne peux rien faire, tu peux l'envoyer où tu veux mais ils finirons toujours par se retrouver, toi qui a été prof de Physique chimie, pour que tu comprennes mieux...Euh...ce sont des atomes qui sont attachés et qui ne peuvent pas se détacher ! Dit Matthieu

-Déjà on dit des atomes accrochés et ensuite ça se nomme « Molécules » enfant bête va ! Lui répondit mon père

- This ain't loving, this ain't loving un si jolie bouquet nos atomes accrochés

- Tu chantes mieux qu'avant. Dit ma mère à Mathilde

-C'est la dernière fois que je te vois ainsi Baptiste. Me prévint mon père.

Diane et Ian arrivèrent vers nous et nous demandèrent de les attendre dans la cuisine. Le policier qui m'a posé des questions sur ma relation avec Alice me prit de nouveau à part au salon puis me dit :

- On attend Alice, cette fois-ci j'ai quelques questions à vous posez à propos de Alicia

- D'accord

Après un court moment de silence il me demanda :

- Vous l'aimez ?

- Plus que ma propre vie

Il acquiesça et on attendit.

Point de vue de Alice :

Alors que j'étais sur ma chaise en train de tourner en pensant à Baptiste, ma porte s'ouvrit violement sur mes parents, je sentais que j'allais morfler. Ma mère s'approcha et me donna une claque qui me fit tomber à terre.

- Euh Diane on devait lui parler...pas la taper. Dit mon père.

Je me relevais et m'assise sur mon lit en frottant ma joue les larmes aux yeux.

- NON MAIS QU'EST-CE QUI T'AS PRIS ? QU'EST-CE QUE J'AI BIEN PU FAIRE POUR AVOIR UNE FILLE COMME ÇA ? T'ES ASSEZ GRANDE POUR SAVOIR QUE C'EST INTERDIT DE SORTIR AVEC SON PROFESSEUR NON ?

- Alice dis toi qu'on fait ça pour ton bien. Tenta de me rassurer mon père

- Mais oui c'est ça , je souffre comme une grosse chienne mais c'est pour mon bien. Marmonnai-je

- Pardon ? Et en plus j'ai entendu dire que vous vous êtes embrassé ? Tu le laisses t'embrasser comme ça devant tout le monde malgré tous les problèmes actuels?! Mais t'as un vrai souci ! Dès Samedi je t'emmène voir une psychologue parce que là c'est plus possible. Tu ne PEUX PAS sortir avec Baptiste, même si tu es majeur dans 1 an tu ne peux pas ! Tant que tu vivras sous mon toit tu respecteras mes règles ! Maintenant tu viens les policiers veulent vous poser des questions sur Alicia !

Mes parents sortirent de ma chambre en fermant la porte, je jetai par terre toutes les affaires se trouvant sur mon bureau, je pris ma chaise et la jetai contre la porte sous le coup de la colère. Non mais pour qui elle se prend ? « Tant que tu vivras sous mon toit tu respectera mes règles ».

- ALICE DESCENDS TOUT DE SUITE ! Cria l'un de mes parents en bas.

Elle n'a jamais compris que je souffrais derrière ce masque, je n'arrive pas sans Baptiste, c'était mon prof d'accord, on a onze ans d'écarts d'accord, mais putain c'est mon tout cet homme !
Je pris une grande inspiration, essuyais mes larmes et descendis en bas.

Une fois au salon, je m'installais à côté de Baptiste et mes parents restèrent debout à nous regarder.
Je veux juste avoir un moment avec lui, je veux qu'il me prenne dans ses bras et me dise que tout va bientôt s'arranger et qu'Alicia ne nuira plus à notre bonheur.

-Alice comment as-tu connu Alicia ? Commença le policier.

Je regardais le sol sans rien répondre.

- Alice ?

-Alice dépêche toi de répondre nous n'avons pas ton temps ! Me dit ma mère.

- J'veux pas répondre avec ces gens là qui me servent de parents. Dis-je en relevant ma tête vers le policier.

- Surveille ton langage ! « Ces gens là » t'ont mis au monde, alors arrête de nous faire perdre du temps et réponds aux questions que l'on te pose !

- BAH JE RÉPONDRAI QUAND TOI EN TOUT CAS TU SERAS PARTIS ! PAPA C'EST LE SEUL QUI NE CRIT PAS, C'EST LE SEUL QUI SEMBLE COMPRÉHENSIF ! TU CROIS QUE MOI J'AI CHOISI CETTE SITUATION ?

- Change vite de ton !

- La procédure oblige la présence de tes parents car tu es encore mineur...

- C'est bon vous m'avez tous soulé

Je me levai et quittai ma maison, je commençais à courir lorsque je remarquais que Marc et Luc me suivaient. Je me cachais derrière le mur d'un bâtiment les laissant continuer devant.

Je marchais ensuite jusqu'à arriver au parc près de mon collège, c'est ici que Baptiste est venu me chercher le jour où j'ai compris qu'il avait des sentiments pour moi, c'est ce même jour que je me suis monté dans sa voiture, c'est dans ce parc que j'ai parlé à Alexandro de Baptiste, c'est dans ce parc que j'ai parlé avec Alicia qui, au début n'était pas vraiment folle.
Je relevai ma tête et observais un avion dans le ciel. J'aimerais tellement voyager, être loin de tous ces problèmes, c'est vrai que ça serait mon rêve.
Je pris mon portable en le sentant vibrer, je  n'avais même pas réalisé qu'il était dans ma poche.

- Allô ?

- Dis moi où tu es, je viens te chercher, on a besoin de parler, de régler tout ça, j'ai jamais aimé te voir mal, il faut qu'on trouve une solution. Me dit Baptiste.

-Eh Alice tu peux pas résister à ce lover. Dit sa sœur

-C'est un fragile mais pire que Colonel Reyel ! Ajouta Matthieu.

Je souris alors qu'eux riaient aux éclats.

-Taisez-vous ! Alors ?

- Au parc...Celui du collège

- D'accord j'arrive

Après quelques minutes je le vis dans la voiture de Mathilde. Je me dirigeais vers la voiture et entrais.

- On va faire un tour à Paris, mais avant je dépose ces moches chez eux

- D'accord

Durant ce trajet qui se fit en chantant, en parlant et surtout en rigolant mon moral remonta, ma peine avait disparue. Tant que je suis avec lui tout va bien de toute façon.

MonsieurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant