Luna [Teen Wolf]

Chapitre 25

Pardon, pardon et encore pardon pour l'enoooooooooorme retard... bonne lecture les p'tits loups (pour la peine, le prochain chapitre arrivera dans 2 jours)

__ellipse jusqu'à l'arrivée en syrie__

Il fait chaud, le sable s'infiltre dans nos yeux malgré les lunettes. Le soleil tape fort à cette heure. Le général qui s'occupe de notre division nous réunit sous une toile tendue nommée "QG"... il nous place. Mon frère et moi sommes aux portes du camps. Soit disant que c'est un endroit stratégique. Les soldats et civils blessés ne doivent pas faire trop de route pour les soigner. Comme si 200m allait changer la donne...

Bref, je m'installe dans notre abrit à mon frère, le médecin, une soldat qui contrôle tous nos gestes et moi. On est dans une tante 3 personnes alors qu'on est 4 avec du matériel médical et des armes... je me dévoue donc à dormir à meme le sable avec les armes à feu dehors. La "pièce" qu'ils appellent pour soigner les malades est un résidu de maison ou il y a une quinzaine de soldats et un peu plus de civils.

À 3 (je ne compte pas la rapporteuse), on fait des rondes car les malades arrivent tout le temps, se plaignent sans cesse... pour le début de la nuit, c'est moi qui m'y colle. J'appelle le commandant.

- monsieur ? Est ce que je peux appeler aux États-Unis ? C'est important...
- pas plus de 4 minutes par jour et par personnes.
- je prends aujourd'hui et demain...
- très bien.

Il me tend le téléphone. J'appelle alors Scott. Il sort à peine de cours normalement.

- Alo ? Demande t il et je suis rassurée d'entendre sa voix.
- Scott, c'est Amélie. Papa t'a dis ?
- oui, tu es en syrie avec Tom. Dit il tristement.
- ouai...
- ca va ?
- oui t'inquiète.. surtout, rassure papa, dis lui qu'on est bien arrivés. Je t'appelle dans 3 jours, j'aurais 8 minutes de communication.
- Ok. Je suis chez Derek, je te le passe ?
- oui je veux bien s'il te plaît..
- allez, à plus et fait attention.
- pas de soucis, à dans 3 jours.

Le commandant me dit qu'il me reste 4 minutes. Grrrrrrr.

- Amélie ?

Je souris directement quand j'entends la voix de derek.

- ca va ? Demande t il.
- oui-
- pourquoi tu ne m'as pas appelé en premier ?me coupe t il. (Jalousie ?)
- parce que Scott est plus proche de mon père. Dans trois jours, j'aurais 12 minutes pour parler. On discutera la. Ok ? J'ai demandé a scott de réunir tout le monde.
- tu me promet que tu reviendras à Beacon ?
- oui c'est promis. Je t'aime.
- moi aussi je t'aime.

Puis je raccroche. Je remercie le commandant puis retourne à ma tâche. Je trouve que c'est horrible. La guerre est quelque chose que je n'aime pas d'emblée mais la... il y a des civils, des gens qui n'ont rien demandés, des enfants naïfs, des soldats qui sont venus pour défendre et qui se retrouvent contraints d'attaquer, des casques bleus qui doivent rétablir la paix en vain.

Il y a des "ennemis" dans ce centre de soin, des alliés aussi mais ici, perosnne ne fait la différence. On est tous avec un coeur, un cerveau, un squelette, des muscles. Nous sommes tous égaux. Quoi qu'il en soit. Je crois que s'il fallait, je soignerai Hitler.

Et puis ici, nous sommes dans un centre de soin, c'est à dire un semblant d'hôpital. Tout est très rudimentaire. Nous avons tellement peu de matériel que chaque personne a sa seringue plutôt qu'une a chaque usage... On les lavent, bien sur, mais ce n'est pas pareil.

Puis le médecin prend le relai. Sauf qu'il y a trop de blessés pour lui tout seul alors je retourne l'aider.

A la fin de la nuit, je vais me coucher le temps que le médecin et mon frère travaillent. Nous sommes un tout petit centre. Mais le général qui s'occupe de notre division veut recruter.