Chapitre XXIII : Brisé...

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Italique = dialogue dit en italien...

-: Eh ! Revenez ici petits voyous ! Sale morveux ! Je vous aurais la prochaine fois ! 

Les deux bambins rièrent au nez du vendeur en s'enfuyant. Leur rires résonnait dans les grandes arcades du majestueux hôtel de ville qui servait de marché ouvert. Ce village était célèbre pour son marché réunissant toute les plus belle denrée d'Italie. Touriste et Italien de tout le pays venaient dans ce petit village de Scicille pour profiter de ses traditions unique. 

Un groupe d'hommes d'âge mur assis à la même place chaque jour depuis des années regardaient les deux petits voleurs s'échapper en traversant la  place principale et rièrent en les reconnaissant. Ces bambins étaient sans aucun doute un réconfort amusant pour ces vieils hommes, qui riaient de bon coeur en regardant ces enfants se tortiller dans tout les sens, courir à travers le village pour échapper à leur envahisseurs. Ils riaient en admirant leurs jeunesse, leurs témérité, leurs espièglerie, leurs sens de la bêtise et de la sournoiserie. Ils avaient vus ses deux enfants grandirent, de petit enfant déjà ils leur apportaient le sourire.

-: Più rapidemente i bambini ! Leur criait un des grand père. 

En passant devant le groupe de quinquagénaire, les petits tournèrent sur eux même pour les saluer en souriant de toute leur dents  et repartir dans leur course. Quand ils prirent une petite ruelle, ils la longèrent puis escaladèrent la façade de lierre aux racines épaisses qui s'étendait sur le mur d'une maison. L'ainée aida le cadet à grimper sur la balustrade puis discrètement ils prirent des escaliers qui les menèrent sur le toit terrasse de la maison. Ils se précipitèrent, plié en deux, de l'autre côté et montèrent sur la balustrade pour descendre par la solide gouttières.                                                                                    
Sautant à terre, les deux enfants se mirent cette fois à marcher tranquillement dans la rue. Ils discutaient, riaient et se chamaillaient insouciant. 

Quelques minutes plus tard ils arrivèrent devant leur maison et prirent un chemin différent de celui de l'entrée, celui qui menait -en traversant le potager- devant la fenêtre de la cuisine. 

- : Maman !

-: Enfin !  J'ai envoyé Tommaso vous chercher pour rien ! Diavoletti ! Allez vous nettoyer, on mange, dit elle en souriant. 

Les deux bambins escaladèrent la fenêtre et coururent en direction de la salle de bain en se bousculant. Ils croisèrent un jeune homme qui revenait et l'un deux le percuta et tomba sur les fesses. 

-: Eh ! 

-: C'est de ta faute Jia, t'avais qu'a regarder où t'allais

La petite se renfrogna et se leva en bougonnant dans sa barbe. Son grand frère se moqua d'elle avant de disparaitre dans la cuisine. Elle regarda son camarade et d'un regard entendu, ils promirent de se venger. 

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( J= Jack et J*= Jia)

J*-: Jack ? Maman nous appelle, c'est l'heure...

Le petit garçon recroqvillé dans un coin de sa chambre se releva et regarda sa voisine. Aujourd'hui est le pire jours de sa vie, le regard vitreux, démolie, brisé, il remit sa petite chemise correctement sous les yeux attristés de Jia.

J*: Maman a dit qu'on était pas obligé d'y aller si on en avait pas envie, si on était trop triste ou si on avait trop peur...

J: Tu veux rester ? 

Jelsa is real. [EN CORRECTION INTÉGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant