Jelsa is real. [EN CORRECTION INTÉGRAL]

Chapitre XXXIX: Tapis...

Une semaine s'était écoulée depuis que Marvin avait commencé son traitement. Jack avait mis Alice dans la confidence et depuis, elle venait le voir au moins une fois par jour.

Le soleil venait à peine de se coucher et l'air était glacial dehors. Jack se tenait devant l'entrée d'un immeuble, les mains enfouies au fond de sa veste d'hiver, il attendait.

Un jeune homme sortit en frissonnant face au froid. Il fit un pas et se retrouva au milieu de la ruelle quand on l'écrasa violemment sur le mur de briques. Il échappa un cri et essaya de se dégager mais la poigne de l'inconnu était trop forte, il ne pouvait plus bouger.

?: Le boss te cherche. Il a pas été content de savoir que tu prenais les voiles.

?: Je lui ai dit ! Je lui ai dit que je voulais arrêter. Je veux plus faire ça ! Ma mèreva mieux, j'ai plus besoin de faire ça...

Le garçon se mit à répéter une phrase, Jack, qui le tenait toujours, reconnut l'Espagnol. Il était entrain de réciter un vers de la bible. 
L'italien soupira et lâcha sa prise. 
Le garçon ne bougea plus, trop effrayé.

J: Gagne du fric dignement et honnêtement, sinon je reviens pour te faire la peau à toi et ta mère. Dégage.

Le garçon décampa en titubant.

Quelques minutes plus tard, il se trouva devant l'homme qui faisait travailler Marvin.

- Où est le cafard ? Tu devais me l'amener.

J: Je sais.

- Je crois que t'as pas compris le principe de ce job. Je devrais peut-être retrouver ton pote pour qu'il le fasse à ta place. Ah mais nan ! C'était l'arrangement qu'on avait convenu, toi et moi.

J: L'arrangement tient toujours, avec une conditions de plus. Oubliez ce môme. Vous avez assez de coursier nan ? Mais pas assez d'hommes de main.

-Tu comptes payer la dette de ces deux là ?

Jack soutint son regard sans le contredire.

-Tu sais que tu vas pas simplement faire des livraisons de drogue hein. J'ai fait des recherches sur toi. T'as de l'expérience directement de chez nos chefs. Reste joignable, gamin, on va faire de grandes choses ensemble.

La maison vide, Elsa était emmitouflée sous une couette sur le plus grand fauteuil du salon. Elle changeait les chaînes de la télé, ennuyée, quand on sonna à la porte. Elle faillit crier le nom de sœur mais celle-ci n'était pas encore rentrée.

Dépitée, elle se releva et alla ouvrir. Elsa fit une mine surprise en voyant son petit ami qui lui sourit sous le chambranle.

E: Jack ? T'étais pas occupé toute la soirée ?

J: Si, mais j'avais envie de te voir. Si tu veux pas je peux repartir...

E: Fait pas l'idiot entre.

J: Qu'est ce qu'il fait bon ici, dit-il en enlevant sa veste et ses chaussures. Qu'est ce que tu faisais de beau ?

E: Je travaillais...mentit-elle.

Il vit alors la couette défaite sur le canapé avec un saladier de chips à ses côtés. Il souleva le saladier à moitié entamé et en prit une par la même occasion.

J: Je vois que t'as mis toute ton âme, continue comme ça et tu vas avoir ton diplôme les yeux fermés !

E: Arrête de te moquer.

Elle se remit à sa place et Jack s'installa à ses côtés. Elsa lui tira la manche pour l'inciter à mettre sa tête sur ses genoux, ce qu'il fit avec plaisir. La blonde joua dans ces cheveux blanc pendant que le garçon fermait les yeux, profitant de chaque caresse.