Au revoir.

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<<Nous voyons le meilleure de nous-même dans les yeux de ceux qui nous aiment>>

-Les origines. TMI. Cassandra Clare.

*****

Julian ! Julian vient ici petit monstre !

Le petit garçon rit aux éclats en courant. Ses petites jambes le firent passer les grandes portes vitrées de la véranda et continua son chemin jusqu'au fond du jardin. Il s'arrêta au milieu et se tourna, un immense sourire peint sur le visage.

« Tu m'attrapera pas ! » Criait-il, hilare.

La personne qui le pourchassait, courait vers lui, il hurla hystérique, quand elle failli l'attraper.

« Julian, je vais te manger ! »

Elle le poursuivait, les yeux émerveillés par cette petite personne qui courait hilare, ce petit bout de chou qui l'appelait tout en courant dans tout les sens.

« Elsa ! Elsa ! Je suis là ! »

Elsa réussit à le happer et le souleva dans les airs avant de tomber dans l'herbe avec le petit garçon. Il se tortillait pour échapper aux bras qui l'enlaçait tendrement, puis il se fatigua bien vite et c'est essoufflé qu'il se calma sur le corps de la blonde.

« Mon bébé adoré » lui chuchota Elsa.

« Je suis plus un bébé, moi ! »

« Tu es mon bébé adoré ! Je t'aime fort fort fort ! » dit-elle, serrant sa prise plus fortement.

« Elsa ! Julian ! On y va ! » Appela Lyly depuis la porte vitrée

« Maman nous appelle, Elsa ! »

« J'ai entendu petit monstre. Va en premier, je te suis. »

Aussitôt, le petit garçon se releva et couru vers sa mère tel une fusée. La jeune femme, elle, se mit sur le dos et contempla le ciel.

C'était un beau ciel d'été, azure et totalement dépourvue de nuage. Le soleil brillait fortement sans éblouir Elsa et elle se sentait si légère à cet instant. Son esprit ne pensait à rien. Elle pouvait entendre son petit cousin rire depuis la maison. Qu'est ce qu'il riait fort...Elle adorait ça.

Longtemps, elle avait regrettée de ne pas avoir été là pour le voir grandir. Il avait 2 ans et demi déjà, et elle avait ratée ses premières fois. Evidemment, son oncle avait immortalisé chacune d'elle mais elle ressentait toujours se pincement au cœur.

Et pourtant elle ne regrettait pas d'être partis. En ce point, non. Elle avait quittée sa famille, ses amis et tous ce qu'elle connaissait pour l'Europe. La Suisse précisément. En intégrant l'une des plus grandes écoles des beaux-arts du monde, elle a pu reprendre son souffle et guérir. Guérir de sa dernière année de lycée, guérir de l'une des plus grandes douleurs de sa vie.

Elle se releva et épousseta ses vêtements. Le cardigan floral qu'elle portait se releva au gré du vent d'été, et fit tournoyer ses cheveux. Au même moment Anna passa la porte de la véranda et admira sa sœur. Ses quelques secondes suffirent à lui confirmer une vérité qu'elle connaissait déjà.

« Le portrait de maman... »

La rouquine se ressaisit vite quand elle aperçut que sa sœur ainée la regardait.

« J'arrive ! » criait la blonde.

Elle arriva devant Anna, toute souriante.

« Pas trop stressée, sœurette ? »

Jelsa is real. [EN CORRECTION INTÉGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant