Chapitre XXXVIII: Lâche courageux...

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Les deux jeunes femmes se fixèrent, l'une ébahie, l'autre désespérée. 

C: Je...J'ai pas envie de t'écouter. Je comprends pas pourquoi tu viens vers moi et c'est une perte de temps. Lâche moi. 

- S'il te plait gémit-elle. Je t'en supplie écoute moi, tu es la seule à pouvoir m'aider. 

C: T'aider ? Je suis la dernière personne au monde à pouvoir t'aider. Tu...C'est un cauchemar c'est ça, je vais me réveiller. Toi, la fille la plus détestable du monde, celle qui m'a fait vivre le pire enfer de ma vie, tu viens me demander de l'aide ? 

-Je sais...C'est à devenir fou mais écoute moi. Pitié, tu dois m'écouter sanglota t-elle. 

C: Je...Nan, désolé mais nan. Je ne suis pas assez bonne pour ça. Y'a des limites à la compassion, même pour moi. 

Elle se détacha de son emprise et prit la porte de secours. Elle entendit les pleurs de Luna dans le couloirs et du coin de l'œil,  elle la vit tomber à genoux. Cycy resta derrière la porte quelques instants, se posant toutes sortes de questions. 

C: Nan ! C'est pas le moment de flancher. Ses problèmes, pas les tiens.

Le doute et la curiosité la prirent en grippe. Ces pensées ne la quittèrent pas jusqu'au conservatoire. Quand elle sortit plus tard, le soleil venait de se coucher. Elle prit le premier bus et descendit au lycée. Elle devait attendre son père alors elle décida de directement l'attendre au gymnase. 

Les seules lumières qu'elle vit étaient celles de la piscine. Quand elle entra dans la salle, l'air était ambiant malgré la porte grande ouverte. Elle voyait son père au bord de la piscine, un chronomètre à la main. Sa voix résonnait dans tout le centre ce qui ne l'étonna guère. Le nageur lui, était époustouflant. Il allait si vite que Cycy se demanda s'il était vraiment humain, elle ne pût s'empêcher de penser à ses héros de roman fantastique. Elle regarda son père qui était concentré sur les moindres faits et gestes de son sportif, elle voyait bien que ce garçon avait conquit son paternel, il travaillait très tard le soir à préparer ses entraînements. Il voyait en lui un champion de renom et il était déterminé à le mener aussi loin que possible. 

L'entrainement se termina une demie heure plus tard. Quand il sortit de l'eau Cycy, se prépara à voir l'athlète. Son visage s'éclaira de surprise quand elle découvrit Jack Frost. Le corps ruisselant de gouttelettes d'eau, les muscles gonflés par l'effort. 

C: Tu m'étonnes qu'elles se l'arrachent...Jack !

Le blond se retourna et vit Cycy courir à sa rencontre. 

J: Cycy ? Mais qu'est ce que tu fais là ? Cours pas tu vas glisser !

C: J'attendais mon père. Oui le coach, c'est mon père. 

J: Première nouvelle, sourit il. 

C: Alors comme ça, c'est toi le champion de mon papa. J'aurais pu m'en douter, il y a quelque chose que tu ne sais pas faire ? C'est pas normal toute ces perfections tu sais. 

L'italien éclata de rire. Ce qui surprit la métisse, Jack ne riait pas souvent de cette manière mais cela ne lui déplut pas. 

J: Je suis mauvais dans beaucoup de choses, je suis même irrécupérable dans certaines. 

C: Ça reste à prouver. Continue comme ça et l'hypothèse de ton inhumanité sera vérifiée. 

J: Tu restes un peu ? Le temps que je me prépare ? J'arrive toute suite.

Elle l'attendit une bonne quinzaine de minutes. Quand il la retrouva, il était emmitouflé dans une grosse veste d'hiver où il avait rabattu la capuche sur sa tête.

Jelsa is real. [EN CORRECTION INTÉGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant