Chapitre XXXX: Corvino...

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Entouré des bras de son petit-ami Elsa buvait chaque réplique du film qu'ils étaient entrain de visionner. Jack lui, regardait l'écran sans le voir, perdu dans ses pensées des dernier jours. il ressassait encore et encore la visite d'un oiseau de mauvaise augure. 

E: Jack ! Eh Jack ! Tu m'écoutes ?

J: Oh, quoi ? Excuse moi, qu'est-ce que tu disais ? 

E: Quelque chose ne va pas ? 

J: Ça va. Pourquoi tu me demandes ça. 

E: Tu es dans la Lune et tu chuchotes des mots en italien. Une question d'oiseau. 

J: Je dois être fatigué. Tu veux manger ? On a la maison pour nous ce soir ! 

Il se dirigea vers la cuisine où Elsa le suivit. 

E: Où ils sont tous passés ? 

J: Mon oncle a emmené ma tante en weekend pour leur anniversaire de mariage. Quant à Kris il est en weekend sportif. Entrainement. 

E: Ma colère contre Kris s'est dissipée, sourit-elle. Il compte en faire son métier ? Le foot je veux dire. 

J: Je crois pas. Et en parlant de sport, faut que je te dise quelque chose. 

Il s'approcha d'elle et la souleva comme si elle ne pesait rien pour la faire asseoir sur le plan de travail. Il se cala en face d'elle pour la contempler avant d'ajouter : 

J: Pendant le long weekend qui arrive, je dois partir en Italie. 

Elle fronça les sourcils, anxieuse. 

J: Rien de grave ! C'est juste temporaire, je dois régler de la paperasse pour mes compétitions de natation. Je fais ça et je reviens juste après. 

E: Tu reviendra de sûr, n'est ce pas ? 

J: Si ma grand mère fait obstacle, ça va être difficile, rit il. 

E: Ta grand mère ? Je me rend compte que je connais pas bien comment est organisée ta famille. 

J: Jamais ? T'es sûre ? 

E: Je m'en souviendrais quand même. Tu ne m'as parlé que de ton papa. 

J: D'accord. Je vais te raconter alors. 

Il sortit du frigo une petite caisse remplie de toute sorte de légumes. Il les disposa tout autour de lui et commença à les couper. 

J: Alors, je suis le seul enfant de mes parents. Après la mort de mon père, c'est mes grand parents qui m'ont élevé. Ma...mère ne pouvait plus s'occuper de moi. J'ai grandit alors avec un grand père colonel et une grand mère aussi aimante que tyrannique. Jia et moi on était les deux plus jeunes de la famille. Mes grand parent ont 5 enfants. Dans l'ordre il y a ma mère, Edna, Julia, Alexander et Jia. 

J'ai grandit avec des tantes qui sont devenues mes sœurs et un oncle que je considère comme mon frère. Mon grand père est mort il y a 5 ans et c'est après ça que je suis devenue "terrore" une terreur. C'est comme ça que ma grand mère nous appelait Jia, Alexander et moi. On a tous les trois très mal réagi. Quand tu admires un homme comme un dieu vivant, la perspective qu'il meure ne te traverse pas l'esprit. C'était un héros pour nous et...

Sa main tremblait légèrement, ce qui attira le regard d'Elsa automatiquement. Elle le vit prendre une profonde respiration avant de relever la tête. 

J: On peut pas dire qu'on a facilité la vie de notre nonna. On avait perdu un de nos principaux piliers. On a commencé à faire n'importe quoi, à côtoyer des gens dangereux et loin d'être des enfants de cœur. L'un deux est même devenu mon meilleure ami. Puis le temps a passé, Jia s'est concentrée sur son rêve de gamine et Alexander sur une plan de carrière vachement ambitieux et moi, je suis pas sorti de là et l'inévitable arriva. Je me suis retrouvé en prison. On m'a planté un couteau dans le dos. Ma grand mère a réussit à négocié une alternative, comment vous dites ? Elle avait le bras long . Le deal était de m'envoyer à l'étranger, effacer l'ardoise et à la première et la seule erreur c'est la prison sans aucune forme de procès. 

Jelsa is real. [EN CORRECTION INTÉGRAL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant