Chapitre 56

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Je me sers davantage contre lui, recherchant encore davantage de réconfort. Qu'il m'offre volontiers.

Moi – Désolé... je t'aime aussi dad.

- Un an plus tard –

Je me dirige dans le salon où mon père m'appelle. Je lève un sourcil en voyant Neil, super bien habillé. Oulala... qu'est-ce qu'ils me font ces deux-là ? Isa lui semble content également, il est placé juste à côté de papa et le regarde avec de grands yeux.

Moi – Qu'est-ce qu'il se passe ? Y'a un problème ? N'amour pourquoi t'es aussi bien sapé ? S'il vous plaît ne me dîtes pas que j'ai oublié une date importante....

Mon amoureux se met à rire avant de s'approcher de moi. Il me prend par la taille avant de déposer ses lèvres contre ma joue.

Neil – Ne t'inquiètes pas lupin. Tout va bien. Ok ?

Je plisse les yeux, peu convaincu mais hoche la tête.

Neil – Je voulais... te demander de partir avec moi.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas vraiment.

Moi – Comment ça ?
Neil – Tu te souviens tu m'as dit que tu n'étais jamais parti en mer... ? eh bien...

J'ouvre de grands yeux surpris avant de les poser sur mon père. Celui-ci sourit de bienveillance. Je repose mes yeux sur mon amour qui semble un peu mal à l'aise. Je finis par enrouler mes bras autour de son cou et mes jambes autour de sa taille. Il semble surpris mais sourit. Je l'embrasse doucement avant de le regarder droit dans les yeux.

Moi – Oui. Oui, oui, oui, oui ! Mille oui !

Il rit quelque peu avant de m'embrasser encore et encore.

Neil – Je t'aime toi !
Moi – Je t'aime aussi !

- Jour du départ -

Moi – Mais dadou, je t'assure que j'ai tout c'est bon ! Et puis on ne va pas rester sur le bateau indéfiniment. On part qu'un an, pas 10 ans !
Zackäry – Ok, ok, j'arrête.... Tiens. Lis ça avant de partir.

Je fronce les sourcils alors qu'il me tend son carnet.

Zackäry – Vas-y.

Je ne cherche pas à comprendre plus loin et lis le texte.

{Je me sens bien. J'ai finalement compris. Je vais mieux. Grâce à toi. Et je te remercie. Je t'en suis tellement reconnaissant. Grâce à toi j'ai décidé que tout sera à nouveau comme avant. J'ai envie de me balader sur la plage et sentir la brise sur mon visage. Je me sens libéré de ta disparition. Je pleure toujours mais je sais que tout ira bien. Même si tu n'es plus là, je sais que je peux avancer, grâce à ton souvenir. Quand ça ne va plus, quand je suis à bout, je m'allonge à ta place avec ton visage figé sur une des nombreuses photos et je pleure. Mais j'arrive à m'arrêter. Je sais que ça ira. Le matin, je vais travailler serein. Je joue toujours de la musique parce que je sais tu adorais entendre le son du piano s'envoler jusqu'à toi. Je sais que les notes te retrouveront où que tu puisses être. Je sais que tu retrouveras la musique. Cette musique qui composait notre relation. Ou plutôt que notre relation composait. Nous réussissions grâce à nos sentiments que l'on ressentait l'un pour l'autre à créer des notes, les transformer, les rendre plus faibles ou plus fortes. Faire en sorte qu'elles soient plus courtes ou plus longues. Heureuses ou malheureuses. Ces notes-là, oui. Mais je me perds là. Donc après le travail, soit je joue de la musique, soit je vais à la plage. Mais il m'arrive aussi d'aller sur notre toit, tu sais, celui qui te tenait à cœur. Oui. Celui-là même. Il m'arrive également de retourner dans ce champ. Ce magnifique champ plein de fleurs qui renfermait pratiquement tous tes plus beaux souvenirs d'enfances. Je nous retrouve dans tout ça. Et ça me fait me sentir mieux. Je souris à nouveau.}

Relève-moi....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant