Chapitre 21

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Neil – Ashton ?
Moi – Ouais ?

Il hésite un moment puis finalement secoue la tête.

Neil – Bonne fin de journée.

Je souris.

Moi – Toi aussi.

Et je remets mon casque avant de m'en aller. Je sais que ce n'est pas ce qu'il voulait me dire. Mais je ne vais pas le forcer. S'il n'est pas prêt, j'attendrais. Parce que j'ai du temps.
Je rentre assez rapidement à la maison et mes papas me sautent littéralement dessus.

Zackäry – T'étais où ?
Isaac – Tu faisais quoi ?
Zackäry – T'as pas eu de problèmes ?
Isaac – T'es pas blessé au moins ?
Moi – Du calme ! Pire que des femmes vous deux !
Isaac – Oh eh !

Je ris.

Moi – J'ai passé une excellente journée mes papas, alors calmez-vous. Je vous ai pourtant dis au téléphone que j'étais avec Neil. Pourquoi vous vous êtes autant mis la pression ? Et j'ai 17 ans je vous rappelle !
Isaac – Chéri, regarde-moi ça....
Zackäry – Je vois, je vois... (...) Et bon sang, arrête de m'appeler « chéri »... !

Je rigole à nouveau. Je ne comprends pas vraiment pourquoi dadou n'apprécie pas quand papa l'appelle « chéri » mais je trouve ça drôle.

Moi – Euh qu'est-ce que vous voyez... ?
Zackäry – L'amour mon cœur...
Moi – Comment ça l'amour ?
Isaac – Dans tes yeux Ash.

Je rougis.

Moi – N'importe quoi... !

Je monte les escaliers et vais dans ma chambre.

Moi – Je vais prendre ma douche !

Comment ils pourraient savoir de toute manière ? Je soupire et attrape un bas de survêtement ainsi qu'un vieux tee-shirt et un caleçon avant d'aller à la douche. Après quoi je sors et vais directement dans la cuisine où dadou prépare à manger.

Moi – Tu sais, on a fait des gaufres ce matin...
Zackäry – Pour l'instant je préfèrerais savoir pourquoi t'es parti en pleine nuit. S'il te plaît.
Moi – Oui excuse-moi dadou. Simplement... Neil m'a appelé dans la nuit et il avait l'air vraiment mal. J'ai eu peur alors je l'ai rejoint.
Zackäry – Comment ça ?
Moi – Il m'a dit qu'il allait faire une bêtise. Le ton qu'il a utilisé m'a fait flipper. Et j'ai eu raison de le rejoindre... Sa sœur s'est suicidée il y a trois ans et... hier, c'était le jour de sa mort... Il... voulait la rejoindre...

Mon père lâche sa cuillère et se tourne vers moi.

Zackäry – Et il va bien au moins ?

Je souris.

Moi – On a passé la journée ensemble, il m'a dit avoir apprécié alors... Et il m'a promis de ne plus y songer donc...
Zackäry – Ouf...

Il reprend sa cuillère et nettoie la sauce par terre avant de rincer l'ustensile en bois.

Zackäry – Et toi, ça va ?
Moi – Pour l'instant, plus de peur que de mal.
Zackäry – Bon alors... Vous avez fait des gaufres c'est ça ?
Moi – Oui, il était trop mignon !
Zackäry – Comment ça ?
Moi – Il m'a demandé des gaufres parce que sa sœur adorait les gaufres.... Alors on en a fait, sauf qu'il n'avait jamais cuisiné de sa vie !
Zackäry – Quoi ? Sérieux ?
Moi – Mm... Il était vraiment trop chou...
Zackäry – Ouh toi...
Moi – Quoi ?
Zackäry – Qu'est-ce que tu ressens pour lui ?
Moi – Oh euh...

Je rougis quelque peu avant de soupirer.

Moi – Je crois que je suis vraiment attiré par lui. Pas amoureux encore mais tu sais, cette phase juste avant...
Zackäry – Mouais... On va dire que oui.
Moi – Je crois que... Non, en fait je veux l'aider. Je veux faire en sorte qu'il aille bien tu comprends ?
Zackäry – Je comprends tout à fait...

Relève-moi....Où les histoires vivent. Découvrez maintenant