Egor eut le bon réflexe de s'éloigner de la porte quelques instants avant que Jeanne, d'un coup sec, l'enfonce comme si elle était faite de carton. "Bon, écoutez" lança la jeune femme. "pour commencer, parlez-vous anglais ? je vous avouerais que ça me faciliterait quand-même la tâche". Il aquiesca, pâle comme un linge. "Bon, je ne suis pas ici pour vous faire du mal ou pour vous extirper de quelconques informations, si vous acceptez de me suivre, je vous informerai sur tout ce que vous devez savoir." "Et s'il refuse ?" l'interrogea une voix de l'autre côté de la pièce, chose inattendue puisque tous deux croyaient être seuls. Ils se retournèrent en quasi-synchronicité vers la source de cette question. "Oh, dites-le si je vous dérange! si on a plus le droit d'être curieux..." ajouta-t'elle alors. Ce n'est qu'à ce moment précis que Jeanne remarqua la forte teneur en eléctricité statique présente dans l'atmosphère de la pièce. "Cette électircité, le fait de se cacher comme un petit rat effrayé... vous ne seriez pas par hasard la petite idiote qui a tué un de ses seuls espoirs de ne pas avoir à se cacher toute sa vie. J'ai l'impression que même après que NOUS ayons redressé le coup vous avez quand même réussi à vous retrouver du mauvais côté. Qui sait, peut-être que ça vous plaît d'être detéstée par tout le monde." "Quelqu'un pourrait-il m'expliquer ce qui se passe ?" l'interrompit Egor. Ce fut Mari qui lui répondit, en parlant intentionnellement d'un débit lent pour singer une mère qui explique comment on fait les enfants à son petit de cinq ans un peu simple d'esprit. "Bon, mon chou, je t'explique. Moi devoir tuer toi parce que toi nul. Et femme bête à côté toi être tellement autosatisfaite qu'elle croire toi pouvoir être utile. Toi compris ?" Jeanne prit la parole avant que ce jais moqueur n'occupe toute la matinée avec son petit spectacle. "Cessez de faire l'idiote, vous n'en avez pas besoin pour que nous remarquions votre déficit. Bon, notre conversation fût très constructive mais j'ai du boulot, moi, alors si vous permettez." sur quoi elle prit le bras de Votrachev et fit mine de se diriger vers le trou dont elle était elle-même responable. "Bon, écoute boucle d'or, si tu restes en dehors de ça je te promets de ne pas décoiffer tes jolis petits cheveux." lança Mari, qui avait fini par se lâcher sur la provocation et qui, si on ne l'arrêtait pas, finirair certainement bientôt par utiliser un gros paquet d'obscénités. Sur quoi elle lâcha un éclair aussi épais que du cablage en direction d'Egor. Il se rendit transparent en un instant comme il faisait lorsqu'il traversait les parois. Son éclair fit néanmoins sauter une des caisses entreposées derrière lui comme s'il s'était agi d'une simple pinata. C'est cet instant que choisit Jeanne pour envoyer une boule de feu contre son adversaire. Celle-ci recula soudain, frappée de stupeur. Elle avait la main posée sur son bras gauche. Son membre se trouva être calciné au point d'en être noir de charbon. Mari avait compris le message et ne se le fit pas dire deux fois. Elle lança un dernier regard aux deux mutants avant de s'enfuir sans demander son reste.
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Des dieux parmi les hommes (terminé)
Fantasy2015 fût une année marquante pour l'histoire moderne de certaines parties du monde. Pourtant, les événements qui ont travaillé le visage de cette terre autant d'une manière négative que positive, ne sont rien face à ceux survenus dans ce 2015 altern...