Silver Lake

Chapitre 7

Hey hey hey ! 

Bonne année à tous mes fabuleux lecteurs ! 

Je tiens déjà à m'excuser quant à mon absence ces derniers temps, mais entre maladie et vacances, j'avoue avoir eu trop à faire pour pouvoir efficacement me consacrer à l'écriture. 

Ensuite, je vous signale que le chapitre 6 a été légèrement remanié et je vous invite à retourner le lire afin d'apprécier au mieux la suite de l'histoire.

Et pour finir, encore une fois bonne année à tous, je vous souhaite le meilleur, une bonne santé, de la réussite en barre et de la chance liquide ! 

Sur ce, gros bisous et bonne lecture,

Shun

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Je me réveillai en sursaut, la bouche ouverte sur un cri muet, la respiration saccadée et la pulsation cardiaque erratique. Un grognement sourd se fit entendre et je me crispai par réflexe. Une grosse patte passa au-dessus de ma taille et m'attira près du gros loup contre lequel j'étais désormais collé. Alec. Je me détendis légèrement tandis que j'enfouis ma tête dans son pelage chaud. Cependant, les souvenirs que mon esprit tentait de refouler me revinrent à l'esprit. Nick. Mon viol. Je me remis à trembler et à sangloter. J'entendis Alec gémir de désarroi à côté de moi. Il me lécha le visage d'un coup de langue affectueux et je pus voir la tristesse, la colère, l'inquiétude, et l'impuissance, dans ses yeux brillants. Il avait tué mon tourmenteur mais sa vengeance demandait plus. Être dans l'incapacité de la mettre en oeuvre devait le dévorer. Un loup Alpha ne supportait pas l'impuissance, et le fait qu'Alec ne pouvait pas me protéger de mes propres démons devait lui être insupportable. De mes poings secoués de tremblements, j'agrippai un peu plus sa fourrure. Je pouvais sentir à travers lui le soutien des autres membres de la meute. A cet instant, je sus que j'étais désormais incapable de les quitter.

J'émergeai à nouveau lorsqu'Alec quitta le lit immense où j'avais dormi. Il s'ébroua et s'étira avant de me regarder de ses yeux si profonds. Adele pénétra au même moment dans la pièce, un plateau dans les mains. Son frère passa par la porte qu'elle lui tenait ouverte et ferma lorsqu'il fut sorti. Alors que j'entendais les cliquetis des griffes de l'Alpha contre le marbre de l'escalier, la Lupa s'approcha du lit et s'assit au bord, poussant doucement le plateau entre ses mains vers moi.

— Mange, tu as besoin de retrouver des forces. Tu étais très affaibli lorsque l'on t'a retrouvé.

Elle avait raison. En plus de ça, j'étais affamé. Je me saisis du plateau que je posai sur mes genoux avant de m'attaquer à la nourriture. Un steak saignant au fumet délicieux ravit mes sens et le poids des pâtes dans mon estomac me réconforta. Pendant tout le temps que dura mon repas, Adele me regarda en silence. Elle récupéra le plateau une fois celui-ci vide et alors qu'elle se levait pour sortir, je m'étirai, appréciant le fait de ne plus être entravé. A cette simple pensée, mon coeur se serra et ma respiration s'emballa. D'un coup, la Lupa fut sur moi et sa main sur mon épaule me permit de m'ancrer à nouveau dans cette réalité-ci, loin de mes cauchemars et souvenirs.

Une fois sûre que j'étais à nouveau d'aplomb, Adele s'éloigna à nouveau. Dans l'encadrement de la porte, elle se retourna.

— Tu descends nous voir bientôt ?

— Je vais juste prendre une douche avant, répondis-je simplement.

La louve acquiesça et sortit non sans m'avoir offert un sourire au préalable. La douche n'était qu'un prétexte, nous le savions elle, comme moi. Car à dire vrai, j'avais peur. Peur de me retrouver entouré de loups, peur de paniquer, peur, peur, peur...