Silver Lake

Chapitre 34

Voilà, après tant de temps, un nouveau chapitre ! 

D'ailleurs, n'oubliez pas de voter, commenter, et vous abonner ! Tout retour m'est utile, donc n'hésitez pas à partager vos pensées, bonnes ou mauvaises.

J'espère que sa lecture vous procurera autant de joie que j'en ai eu à l'écrire. Je ne vous accapare pas plus et vous laisse à nos personnages.

Bonne lecture !

Shun

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J'appelai Alice à la suite de ma discussion avec Alec et lui fis part de mes avancées et inquiétudes. Comme l'Alpha de Silver Lake, la vampire conclut que les engrenages tournaient trop bien ensemble.

— Le fait que Marie ne soit pas à la Nouvelle-Orléans me préoccupe, fis-je à ma marraine.

— Moi aussi. Surtout, soit ces loups sont fous, soit ils ont un plan. Et c'est cette deuxième option qui m'inquiète, soupira Alice.

— La ville est cerclé de runes et de sorts. Quiconque avec des intentions malveillantes serait repéré à son entrée en ville, alors pourquoi aller là-bas ?

— Je ne sais pas. Sans aide de l'intérieur, c'est du suicide.

— Mais qui serait assez fou pour jouer double contre la Reine de la Nouvelle-Orléans ?

— Je ne sais pas, déplora Alice. Tu sais bien que Marie n'aime pas trop mes espions, et que j'ai donc extrêmement de mal à recueillir des informations sur son territoire. Je ne te serai d'aucune aide, malheureusement.

— Le contraire m'aurait étonné, avouai-je. Je prendrai le premier vol demain matin pour aller enquêter sur place. La situation m'inquiète trop.

— Tu feras attention à tes arrières, hein ? Amène quelqu'un avec toi.

— Promis. Mais je doute que quelqu'un soit assez téméraire pour m'attaquer là-bas.

— Quand bien même, sois prudent, insista Alice.

Mes promesses de prudence répétées, je raccrochai avec ma marraine et retournai à la bibliothèque où Alec était toujours.

— Je pars à la Nouvelle-Orléans demain matin pour enquêter sur place. J'ai le sentiment qu'à distance on ne trouvera rien, et si les ravisseurs se rendent effectivement là-bas, il est judicieux que j'arrive avant eux, exposai-je.

Alec acquiesça et tapa rapidement sur son ordinateur, avant de relever la tête vers moi.

— J'irai avec toi, fit-il de but en blanc. Il y a une éternité que je ne suis pas allé à la Nouvelle-Orléans.

— Mais, et ton travail, et la meute ? m'inquiétai-je.

— Tout va bien. Je viens de finir une grosse affaire, et le reste est assez simple pour que mes collaborateurs s'en chargent seuls. Quant à la meute, je ne serai absent que quelques jours, tout au plus, ils sont assez grands pour se débrouiller seuls, me rassura-t-il. Eh puis, c'est surtout Adele qui gère cette meute ! fit-il en plaisantant.

— C'est pas faux, admis-je. A dire vrai, ça m'arrange que tu viennes avec moi. Je comptais demander à Daniel de m'accompagner mais...il vaut mieux pour lui qu'il reste éloigné de la Nouvelle-Orléans.

— Ah bon ? Pourquoi ?

— Oh, une vieille histoire avec Marie Laveau, éludai-je. Ni l'un ni l'autre ne s'apprécient guère, depuis.

L'alpha eut un sourire narquois qui lui valu un regard sévère.

— Dis donc, messire Loup, vous voilà bien moqueur, fis-je remarquer.