Parle à mon coeur

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  - Tu n'a pas été facile a retrouver...  

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Je m'arrête devant cette homme, Nabil a disparu. 

- Qu'est ce que tu fait là Bastien, dis-je mon frère. 

- On dois parler, me dit-il.

- Suis moi, lui dis-je. 

Je rentre dans l'immeuble, puis nous prenons l'ascenseur en silence. Une fois dans mon appartement, Bastien regarde tout au tour de lui. 

- Cette appartement ne fait même pas la moitié de celui que tu avait à Bordeaux.

- Celui-ci me convient très bien, dis-je en retirant ma veste. 

- Donc c'est ici que tu vis maintenant.

- Oui, comment tu m'a trouver? dis-je. 

- Je connais des gens, me dit mon frère.

- Pff.

- Je n'aurais jamais pensé ça de toi, rajoute-t-il.

- De quoi? dis-je en le regardant s'installer dans mon sofa. 

- Que tu t'en irai comme ça, sans prévenir personnes, maman est folle de rage si tu savais. 

- Oui, je m'en doute, mais sa ne fait rien.

- Tu aurai été mise en sécurité si tu t'était mariée avec lui.

- Bastien, il a 20ans de plus que moi, comment tu a pu accepter ça. 

- Maman avait deux enfants a ton n'âge, toi tu n'ai même pas mariée, tu n'a pas même pas de fiancer. 

- Et alors c'est pas un drame! 

- Si! Si tu t'était mariée, tu aurai pu aller voir ailleurs! dit-il en s'énervant.

- Je ne vois pas le mariage comme ça, dis-je. 

- Peut être mais regarde où tu te trouve maintenant? Dans cette cité pourrie, où sans doute se trouve enfin j'en suis sûre qu'il y a pas mal de dealers, d'armes, tu n'ai pas en sécurité ici. 

- Si, dis-je, ne t'inquiète pas pour moi. 

- Quand tu te sera fait violé, battue, voler, ne vient pas pleurer dans mes bras. 

Bastien se lève et se met en face de moi. 

- Tu nous a tous déçu, mais surtout maman. 

- Je suis majeur, dis-je. 

- Comment tu fait pour l'argent? Tu n'a pas de travaille.

- Si, j'en ai un. 

- Ah bon? me regarde-t-il étonner.

- Je travaille avec les PNL.

- Le groupe de musique? 

- Oui, dis-je.

- Et bah quand ils t'auront lâché, tu te retrouvera seule. 

- Qui te dit qu'ils vont me lâché. 

- Je connais se genre de mecs Maya. 

- Tu ne l'ai connais pas, dis-je.

- Peut être. 

Il commence a partir, ouvre la porte et s'arrête. 

- Au faîte, papa sera là demain.

Puis il s'en va. Non mais c'est pas vrai! Mon père ici. Bordel de merde! Je quitte mon appartement et pars en direction de chez Nabil pour récupéré le tissu. Je suis devant sa porte, après avoir frapper, il m'ouvre.