Only Me

•4•

Il est temps de mettre mon plan à exécution.

En vérité, je sais que c'est une idée complètement stupide, mais je n'ai rien trouver de mieux pour oublier les sensation que me procuraient Peter lorsque qu'il me touchait.

Je veux avoir la certitude que le plaisir que je ressentais n'a rien à voir avec lui.

Me voilà donc accoutrée en femme fatale.

J'avoue que je suis assez contente du résulta ; ma longue robe rouge me met parfaitement en valeur (ou plutôt devrais-je dire qu'elle expose mes atouts féminins), bien qu'elle ne soit pas vulgaire, mes escarpins noirs soulignent la finesse de mes jambes, et mes lèvres sont colorées d'un rouge très mat.

En vérité, ce soir, je me rends à un événement mondain ; la récolte de fonds pour une association aidant les enfants malades.

C'est exactement le genre d'événement où plus les participants s'amusent, plus ils donnent de l'argent. C'est pourquoi c'est une soirée bien arrosée, configurée comme une sorte de boîte de nuit.

Je sors de ma chambre, et me dirige vers l'ascenseur. Ros m'y attend déjà.

Trois quarts d'heure plus tard, nous nous garons devant un grand mur de pierre blanche. De la musique se fait entendre.

Je descends, puis passe le contrôle des vigiles, qui me tamponnent le poignet.

Une grande allée ornée d'un tapis rouge mène à une bâtisse aussi belle que gigantesque.

Je pénètre à l'intérieur, et débouche sur une immense pièce dont le sol est parsemé de moquette écarlate. Des lustres démesurés éclairent la salle et les célébrités qui y dansent.

Le lieu est configuré de façon très spéciale ; en effet, les invités arrivent d'une porte donnant sur un majestueux escalier double, menant à son tour sur une salle de bal. Un balcon de 4 mètres de large fait le tour de la pièce, surplombant la salle. Je décide de ne pas descendre.

Mon regard parcoure le balcon, dans l'espoir de repérer une cible appropriée.

Aussitôt, un jeune homme attire mon attention. Il est indéniablement beau ; virile, les épaules larges, les cheveux en brosse, le nez droit, la mâchoire carré.

Je m'assure d'une dernière chose ; s'il a les yeux bleus, il sera immédiatement supprimé de ma liste rouge.

Ouf, son regard est gris.

Il est installé à l'un des quatre bars que contient la salle.

Je m'avance vers le comptoir, puis fait mon numéro de charme au barman.

— Et pour vous, sublime demoiselle ?

— Un whisky.

Il me le tend, puis me met au défi ;

— Cul sec !

Aussitôt, ma cible, qui m'observe attentivement depuis mon arrivée, s'indigne :

— Doucement frérot, c'est une femme, et les femmes aiment être ménagées.

Je me tourne vers lui et plante mon regard dans le sien.

Je porte mon verre à mes lèvres, puis boit le liquide ambré qu'il contient d'un seul coup, avant de le reposer brutalement sur le comptoir.

L'alcool me brûle la gorge, mais rien d'insurmontable.

— Tu ne sais absolument pas se que j'aime, Chéri.

Un sourire carnassier se forme sur les lèvres du bel homme.

Le rire du barman retenti.

— Ah, j'adore les femmes qui n'ont pas froids aux yeux !

Je lui adresse un petit sourire provocateur, avant de recommander une boisson.

Le jeune homme me déshabille du regard.

Je reporte mon attention sur lui, et prends une voix sensuelle pour lui dire :

— Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Chaton. Je suis ici parce que je veux oublier quelqu'un. Ce que je te propose, c'est une nuit. Après tu ne me reverras plus.

Il hausse un sourcil, puis son sourire s'agrandit.

— Et qu'est ce que j'y gagne ?

Je me mords là lèvres, et vois qu'il déglutit.

— Mon corps pendant une nuit.

— Fait moi bander, et je suis toute à toi, bébé.

Je frémis en entendant le "bébé".

— Ne m'appelle pas bébé. Appelle moi comme tu veux, mais pas bébé.

Il incline la tête.

Je me mets alors en action.

Je croise les jambes, provoquant l'ouverture de la fente de ma robe rouge. Ma jambe droite se retrouve exposée, gainée dans des bas résilles suspendus à des portes jarretelles noirs.

Le bout de mon escarpins sombre vient se frotter au mollet de ma cible, en un geste aguicheur.

Cette dernière me reluque d'ailleurs avec insistance, du désir dans le regard.

Je me dégage de mon siège, pour venir faire le tour de celui du jeune homme, lentement.

Mes doigts passe sur sa cuisse, avant de venir saisir son entrejambe.

-Tu bande, Chaton.

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Katherina va t'elle arriver à ses fins ?

Va t'elle vraiment coucher avec cet homme ?

Plein de bisous, et bientôt la suite 😘