•18•

6.3K 393 15
                                    


Pour la première fois depuis longtemps, je dors bien. Pas de cauchemars, pas de réveils brutaux.

Lorsque j'ouvre enfin les yeux, je mets, pour la première fois depuis des années, quelques minutes pour émerger.

Lorsque ma vue se stabilise, je remarque que je me trouve dans un grand lit à baldaquins blancs, placé dans une grande chambre à baies vitrées donnant sur une terrasse avec piscine. Je me redresse, et grimace de douleur. J'ai peut être un peu forcé avec la partie de jambe en l'air de tout à l'heure.

De tout à l'heure ? Quelle heure est t'il ?

Un cachet d'Aspirine ainsi qu'un verre d'eau sont posés sur la table de nuit. Je les avale rapidement, et cherche mon téléphone des yeux. Je fronce les sourcils lorsque je constate son absence.

Je sors du lit, et me met en quête de mon indispensable IPhone 7.

— Putain de merde, où est ce que je l'ai foutu ?! , m'exclamé-je, après plusieurs minutes de veines recherches.

— Eh, tu es réveillée. Que cherche tu ? , demande Peter, qui viens de pénétrer dans la pièce.

Je lui jette un regard, qui s'attarde beaucoup trop sur son torse puissant. La largeur de ses épaules m'émerveillera toujours. Je pourrai rentrer deux fois dedans !

Je rougis, et détourne le regard... sur ses abdos.

Ce qui est clairement une mauvaise idée, car je me mets à paniquer.

Pourquoi est ce que j'ai soudainement l'envi de lui tailler une pipe ?

Bon dieu, ressaisie toi, ma pauvre fille !

— Hum... une capot... mon téléphone !

Il hausse un sourcil, mais, coup de chance, ne relève pas.

— Tu ne l'aurais pas vu, par hasard ?

— Non.

Je cherche du regard un vêtement que je pourrais enfiler, et mes yeux tombent sur la robe de soirée que je portais hier soir.

Je m'apprête à l'enfiler, mais Peter me retient :

— Je ne pense pas que se soit une bonne idée que tu mette ce truc là.

— Et pourquoi donc ?

Mon ton est un peu plus hautain que je ne l'aurais voulu.

Il hausse un sourcil, et un rictus se forme au coin de sa bouche.

Il désigne le miroir du menton.

Je lâche la robe, et me dirige à grands pas vers ce dernier... et reste scotchée par le reflet qu'il me renvoi.

Une série de suçons me parcours la poitrine et le coup.

Je me tourne vers lui, le regard brûlant d'une rage à peine contenue.

Il hausse les épaules, et se défend :

— Regarde mon dos, et après on en reparle !

Il se retourne pour que je puisse constater les dégâts. Son dos est parsemé de grosse griffures rouges, et de petites marques en demi lune.

Mes ongles.

Oh merde !

— Ça n'excuse rien ! Non mais regarde moi ! Des suçons, merde ! Je ne vais plus pouvoir me mettre en maillot de bain !

Je prends soudain conscience de quelque chose.

— Attends, quelle heure est t'il ?

— Midi et demie pourquoi ?

Only Me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant