Only Me

•19•

Petite parenthèse avant de commencer le chapitre, j'ai remarquée que plus il y avait de commentaires sur le chapitre, plus je postais vite.

Bisous bisous 😘 

Je sais, je suis très en retard !

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Point de vue de Katherina :

— Bon déjà, calme toi ; il n'y a pas mort d'homme, débite America, qui a l'air tendue.

Elle me fait de la peine : elle a l'air tellement piteux !

Je fronce les sourcils.

— Sérieusement ? C'est quoi cette expression de vieux ?!

Elle ouvre, puis referme la bouche, tel un poisson hors de l'eau.

— Euh...

Je comprends qu'elle s'attendait à se que je sois dans une colère noire.

— Écoute America, je ne suis pas fâchée. Enfin, peut être un peu au début, mais je me suis rendu compte que c'était idiot de faire tout un plat de cette histoire : ok, on a bien baisés, on s'est bien amusés. Il a une ex en cloque sur les bras, et moi j'ai à me débarrasser de mes démons : ou ceux de mon père. C'est perdu d'avance entre lui et moi, et c'est comme ça. Il ne m'aime pas, et je ne l'aime pas. Après demain, je vais rentrer à New York, et reprendre ma petite vie bien tranquille, et je ne le révérais plus jamais. Enfin peut être que si, au travail, mais c'est tout.

Je souris pauvrement pour conclure ma tirade.

America pose ses sacs sur le sol de sa chambre, et me saute dans les bras.

— Alors tu n'es pas fâchée ?

Je la serre contre moi.

— Non.

Elle se détache de moi, un grand sourire aux lèvres.

— Wow Katherina, t'es aller voir un psy ?! , rigole t'elle.

Je fais la moue.

— Ne te réjouis pas trop vite : à chaque fois que je le verrai, le souvenir de lui, pissant depuis le balcon de mon salon, reviendra me hanter.

Elle explose de rire, tandis que je reste totalement neutre. Lorsqu'elle voit ma tête, elle perd son sourire.

— Attends, ne me dis pas qu'il a réellement fait ça ?!

Je fais une moue dépitée.

— Si si.

— Oh merde... !

Nous partons toutes deux dans un grand rire.

— Quand même, je ne m'attendais pas à ça ; il a le dos lacéré, et toi tu es couverte de suçons !

Je rougis.

— Eh bien... c'était soit lui soit l'autre et, au moins, avec lui, j'étais garantie sur la qualité de la marchandise.

— Oh non ! Katherina, t'es dégoûtante !

Je ricane.

— Bon, il faut que je me magne, Hardin va m'attendre.

Elle attrape un maillot de bain et une robe, et commence à se changer.

— Qui est Hardin ?

Elle se mord la lèvre.