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Point de vue de Katherina :

La partie se finit, et je n'ai pas perdu une seule fois. Je n'ai donc pas dû embrasser mon voisin.

Nous nous dispersons dans la fête, et mes yeux cherchent malgré moi un regard limpide.

Je ne sais pas où Peter est allé, mais le fait qu'il soit partit au moment où il aurait pu me rendre la monnaie de ma pièce (c'est à dire embrasser une autre pouffiace) m'a considérablement énervée. Il était sensé rester, et se sentir mal de ne pouvoir intervenir.

Je décide d'aller tremper mes pieds dans la mer, qui n'est qu'à quelques mètres. Je retire mes escarpins, et m'avance sur le sable. Je porte des bas, mais ils sont fins alors ils ne resteront pas mouillés très longtemps. Je sors mon téléphone et appelle America sans plus attendre.

— Allo ?

— Qu'est ce que ce putain de Clarke fout ici, bordel ?!

Avant qu'elle n'ai pu répondre, une voix suave se fait entendre :

— Et bien, ce putian de Clarke voulait sans doute voir la mer de plus près.

Je me retourne, stupéfaite, et murmure "je te rappelle".

— Clarke.

— Grey.

Je me détourne aussitôt, et retire ma robe, sous son regard stupéfait. Je me retrouve en tanga, porte jarretelles et soutient gorge en dentelle.

— Qu'est ce que tu fous ?!

— Je vais me baigner.

Il se ressaisit, et m'attrape par le bras.

— Ca ne vas pas ?! Pas dans cette tenue ! Les photos, j'ai avalé, mais ça, c'est non !

Un petit sourire hypocrite se forme au coin de mes lèvres.

— Oh, mais je ne t'ai pas demander ton avis.

Il resserre sa prise, et je suis tenter de lui envoyer mon genoux dans les bijoux de famille, mais je décide de faire plus mesquin encore.

— Et lâche moi. Tu fais comme tout le monde, tu regarde, mais tu ne touche pas.

Et je me dégage sous son air stupéfait.

Je tourne les talons vers la mer, roulant des hanches pour appuyer mes paroles.

Malheureusement, c'était sans compter son entêtement.

Il m'attrape le bras avant que je n'ai pu entrer dans l'eau.

— Katherina, ça suffit ! , gronde t'il.

Je croise les bras.

— En effet, j'en ai marre.

Il cille.

— Marre de quoi ?

— Te t'avoir dans mon champs de vision.

Je retourne les talons. Je n'arrive pas à faire un pas qu'il me saisie par la taille.

Point de vue de Peter :

— Tu vas m'écouter, oui ou merde ?!

— Je ne voit pas pourquoi, non.

Je me mords la lèvre. Voir Katherina user de sa célèbre repartit sur un petit con, c'est très amusant, mais quand elle s'adresse à moi, ça l'est moins.

— Et lâche moi, je ne le répèterais pas.

— Pour que tu aille te baigner toute seule, sans défense en sous-vêtement dans la mer, alors qu'une fête emplie de mecs saoules se déroule à moins de vingt mètres ? Hors de question.

— Le truc, c'est que tu n'as pas ton mot à dire. Maintenant, lâche moi !

Point de vue de Katherina :

Son bras se resserre autour de ma taille, me tenant encore plus serrer contre lui.

— Ok, d'accord.

Il me lâche, pour me faucher au niveau des genoux et me faire tomber dans ses bras.

Avant que je n'ai le temps de crier, il s'explique :

— Si tu veux vraiment aller te baigner, je viens avec toi.

— Alors là, c'est HORS DE QUESTION !

— Mais le truc, c'est que tu n'as pas ton mot à dire.

Alors là, il m'épate. Retourner la situation comme ça, c'est vraiment mesquin.

J'arrête de me débattre, mais le préviens :

— Retire tout de suite tes mains de mon corps, ou je me mets à hurler.

— Bah hurle alors. De toute façon, ce ne sera pas la première fois que tu criera parce que je te touch...

La gifle monumentale qu'il reçoit l'empêche de continuer. Ma conscience me félicite.

— Aïe, j'avais oublié à quel point tu as la main qui démange.

— Lâche moi immédiatement.

Et contre toute attente, il s'exécute. Une fois que j'ai recouvrer l'équilibre, il fait passer son t-shirt par dessus sa tête. Je ne peux m'empêcher de me figer pour le regarder faire.

Il retire aussi son pantalon et pause son portable dessus.

— Qu'est ce que tu fous ?

— Bah je ne veux pas mouiller mes vêtements, réponds t'il, une fois en boxer.

— Je te préviens, si tu me touche encore une fois, je cris au viol.

Il lève les mains.

— Ok ok ! De toute façon, pour le moment, je ne veux pas te baiser, je veux t'expliquer.

— Il te manque vraiment une case, Clarke ; tu viens de t'en prendre une et tu continue à me provoquer !

Il soupire.

— Donc tu veux bien que je t'explique ?

— Il ne me semble pas avoir vraiment le choix.

— En effet.

Et je m'enfonce dans l'eau, Peter Clarke, sur mes talons.

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