— Je dis que c'est moi qui conduit.
Un sourire se dessine sur mon visage. Je pose le livre précipitamment, et lui saute au cou.
Son odeur emplie mes narines, et le contact de sa peau m'électrise. Il me serre un instant dans ses bras, puis me relâche, les sourcils froncés.
— Tu ne pense pas qu'il faut que nous parlions ?
— Parler de quoi Peter ? D'amour, d'avenir, de bébé ? Nous avons le temps, nous nous disputerons plus tard.
Il sourit.
— Tu as raison. Tu restes dormir ici ?
— Dormir ? Non, j'ai d'autres projets.
Son air provocateur apparaît. Il passe ses bras dans mon dos, et me presse contre lui. Ses lèvres se posent sur ma nuque, qu'il mordille doucement.
***
Point de vue de Peter Clarke :
La surprise s'empare de moi lorsque je constate que je suis seul dans mon lit. D'habitude je me réveille toujours avant Katherina.
Mon regard balaie la pièce, et je lève les yeux au ciel. Lorsque nous dormons chez elle et que je me réveille le premier, j'ai la gentillesse de ranger notre bordel de la veille, moi.
Il est peut être trop tôt pour dire gentillesse et Katherina dans la même phrase.
En effet, des vêtements sont éparpillés un peu partout, et les draps gisent au sol.
Je m'extirpe du lit, enfile un boxer et un jean, puis sors de la chambre.
Une fois dans le salon, je comprends que Katherina a mis de la musique. I feel good, James Brown.
Je m'arrête à l'entrée de la cuisine, un sourire au lèvre.
La femme qui a dormit dans mon lit la nuit dernière, vêtue d'une chemise à carreaux qui m'appartient, esquisse un pas de danse en rythme avec la musique, une part de pizza à la main.
Je suis tenté de rire, mais je me retiens, sachant pertinemment que si elle remarque ma présence, elle s'immobilisera automatiquement.
Sa grâce n'a d'égale que sa beauté, bien évidement. C'est incroyable comme la nature est injuste : Katherina rassemble une telle quantité de qualité !
Elle engloutit sa pizza, se qui me fait lever les yeux, car il n'est que 9 h 36 du matin.
La playlist continue, et la musique change : lost someone.
Elle se lave les mains, le dos tourné à moi. J'en profite pour le glisser dernière elle. Je pose mes mains sur sa taille, se qui la fait légèrement sursauter.
Je lui fais exécuter quelques pas. Elle m'adresse un sourire resplendissant. Elle est de bonne humeur.
— Tu t'es commander une pizza ?
Elle tourne.
— Oui, j'avais particulièrement faim, et tu n'as que des céréales bon marché. Et tu n'avais pas de quoi faire des pancakes.
J'hoche la tête, avec un petit rire.
Je l'accule contre l'îlot central, et lui dépose un baiser sur le nez.
Une fois que je l'ai relâchée, elle pointe du doigt le carton de pizza.
— Tu en veux ?
— Quel est le programme pour aujourd'hui ? , m'informé-je, en me saisissant d'une part.
— il faut qu'on parte avant 16 heures, puisqu'on a deux heures de route. On dort là bas.
Je hoche la tête. Katherina m'épate. Elle accepte de dormir chez sa mère ! Elle qui il y a quelques semaines ne voulait même pas la voir. Néanmoins, rien n'est gagné. Rien ne me donne l'assurance que la soirée se passera sans accrocs. Après tout nous allons réunir une concentration déraisonnable (à mon goût) de Grey dans un rayon de moins de 8 kilomètres. C'est la garantie qu'il y aura des accrocs.
***
Point de vue de Katherina Grey :
Il est 15 heures 59 lorsque l'ascenseur s'ouvre sur le sous sol de l'immeuble de Clarke.
Je passe en revu les voitures qui y sont garées, puis demande :
— Tu aime les voitures ?
— Pas spécialement, répond t'il.
En effet, il n'en a pas une collection ahurissante.
— Deux Ferrari, une Porsche, et deux Audi. C'est tout ?
Je le toise. Le minimum d'un homme d'affaire.
— C'est déjà bien. Tu en as plus toi ?
Son ton est presque dédaigneux.
— Bien entendu !
Je lâche un petit rire. J'en ai presque quatre fois plus !
Je fronce les sourcils. Peter adore conduire, mais il n'aime pas les voitures. Il est incohérent.
Je choisie une de ses Audi, et il dépose les bagages dans le coffre.
La première heure de trajet se passe en silence : lui conduit, et moi je travaille sur mon mac, passant des appels et envoyant des mails.
Néanmoins, au bout de 50 minutes de calme, tout dérape : il commente ma manière de gérer une vente, et critique mes négociations. Aussitôt, je le fusille du regard.
— Je ne t'ai pas demandé ton avis !
Il lève les yeux au ciel.
— Tu es une débutante, Katherina. Tu as besoin des conseils de ceux qui on plus d'expérience.
Sa voix est pleine d'arrogance. Il me provoque.
— Vas te fais voir, tu n'a même pas plus d'expérience que moi !
Il hoche la tête avec force.
— Bien sûr que si.
— Ah ouais ? Alors comment on fait, selon toi, pour faire oublier son objectif à un homme d'affaire ?
Un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres.
— Tout d'abord, on commence par subtilement, on attaque la surface, tout doucement.
Il pose sa main sur ma cuisse, caressant doucement ma peau tendre. Je me mords la lèvre. Ses caresses provoquent de légers frissons le long de mon échine.
— Et ensuite ?
Ma voix n'est qu'un murmure mais elle emplie l'habitacle.
— Ensuite, seulement après s'être assuré que la proie est toute à ton écoute, prête à être manipulée comme il se doit, tu commence à chercher plus en profondeur.
Sa main se glisse sous ma jupe. Ses doigts effleurent mon tanga en dentelle, intensifiant mes frissons. J'écarte les jambes, pour lui laisser plus d'accès à ce que j'ai entre.
Je m'arc boute lorsque ses doigts se glissent dans mon sous vêtement. J'agrippe l'accoudoir d'une main, et la cuisse de Peter de l'autre.
Peter se gare sur la bande d'arrêt d'urgence, pour finir son travail.
___
Coucou mes chatons Nous revoilà !
Que dites vous de ce retournement de situation ?
Cette paix apparente chez Katerina durera t'elle ?
Des inquiétudes concernant la fête ?
A bientôt je vous adore ❤️

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Only Me
Romansa//Ceci est le tome deux de Only you, donc si vous ne l'avez pas lu, vous n'allez rien comprendre ^^// ⛔️ Attention sploiler ⛔️ Après le départ de Peter, le désespoir de Katherina se transforme petit à petit en colère indomptable. Elle se promet de r...