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Ce chapitre est plus long que d'habitude, j'espère que vous êtes contents ! En plus, on y découvre une partie du passé de Katherina. Peut être n'a t'elle pas eu une vie si facile, finalement ?

*

Point de vue de Katherina :

Ma nuit a été pourrie, c'est le moins que je puisse dire.

D'atroces cauchemars l'ont hantée, me privant de mon habituel sommeil tranquille et réparateur.

Tout d'abord, j'ai vue un homme, aux yeux marqués par la fatigue, au volant de sa voiture, tout seul sur une route de campagne, dans la nuit noirs. Tout à coup, son téléphone à sonné, posé sur le siège passager. Il a tourné les yeux vers l'appareil, et a lu le "Chérie", qui s'était affiché sur l'écran. Ses traits de son éclairés.

Littéralement.

Se n'était pas le bonheur de parler à sa femme qui l'avait illuminé, mais les phares du camion, arrivant dans le sens inverse. Le choc fut rude, brutal, mais rapide. Il mourut sur le coup, sans souffrance, le sourire aux lèvres.

Ensuite, était venue le tour du second cauchemar. Largement le pire de tous.

La pièce était noire, et j'y étais seule. Enfin, jusqu'à ce qu'un homme en costard vint me faire face. Son visage aux traits ciselés était indéniablement magnifiques, et ses yeux bleus qui ressortait dans la pénombre étaient envoûtants.

Il me fît un sourire sincère auquel je ne pus m'empêcher de répondre, puis prononça un doux "je t'aime".

J'allais y répondre, lorsqu'une voie doucereuse répliqua ;

— Moi aussi, mon amour, moi aussi.

Je me retournai immédiatement, horrifiée, pour découvrir une magnifique jeune fille blonde. Je compris avec désespoir que les beaux yeux bleus pleins d'amour de l'homme ne m'étaient pas adressés. La fille s'avança vers lui, mais je m'interposai aussitôt.

— Non, ce n'est pas possible ! Peter ?! Qui est-ce ?!

Il ne me jeta même pas un regard, obnubilé par la fille.

— Peter ! Peter ! Non ! J'ai besoin de toi ! Tu m'entends ?!

Il ne répondait toujours pas.

Je pris son visage entre mes mains, pour amener ses yeux jusqu'aux miens. Je le lâchais dès que je les découvris.

Je le giflais voilement, avant de crier, presque hystérique :

— Connard ! Connard, tu m'as oubliée ! Tu m'as oubliée !

À 4 heures, j'avais renoncé a dormir. Je préférait encore rester éveillée, plutôt que de mal dormir. À force de me triturer les méninges, je finis par comprendre ce que ces deux rêves ont en communs.

Dans chacun d'eux, je perdais un être qui m'avait été cher.

Commençant à étouffer, je sors de ma chambre, vers 4 heures 30 du matin. Je décide de parler à America, s'en plus attendre, malgré l'heure avancée. Je saisie mon portable, et me dirige vers les favoris, pour y trouver America, lorsque je remarque un contact "Peter Clarke". Je le supprime sans plus attendre, tout en sachant pertinemment que c'est inutile, puisque je connais le numéro par cœur.

J'appelle America.

Tandis que la tonalité retenti, je saisie un Actimel dans le frigo (inutile d'essayer de comprendre mon amour pour cette boisson, mais c'est ma préférée ).

Only Me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant