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Je pose précipitamment le dossier, et me lève, sans trop savoir quoi faire.

Mais c'est sans compter sur sa détermination.

Peter réduit la distance qui nous sépare en une fraction de seconde. Il pose ses mains sur mes joues, et plante son regard dans le mien.

Mon cœur bat la chamade.

— Peter, mais qu'est ce que...

Avant même que j'ai pu terminer ma phrase, sa bouche s'écrase sur la mienne.

Mon corps réagit aussitôt, comme connecté au sien. Je me colle contre lui, et agrippe ses cheveux avec mes doigts. Notre baiser s'intensifie lorsque nos langues se lient. Je courbe le dos pour coller ma poitrine à la sienne. Je sens son cœur qui bat régulièrement.

Soudain, je cille et m'écarte de lui.

Mon regard s'accroche au sien. J'y lis un désir fou, une passion qui le consume.

Je n'hésite pas un instant. Je l'embrasse avec fougue. Il me rend aussitôt mon baiser. Il attrape mes poignets et glisse une main dans mon dos pour me faire tomber sur le large divan. Il retient mes mains au dessus de ma tête à l'aide de l'une des siennes.

Il presse son entre jambe contre mon bassin, se qui me fait frissonner. Ses longs doigts saisissent ma mâchoire, qu'il mordille avant de murmurer d'un ton plein de sous entendues.

— Tu portes mon sweat.

J'hoche la tête, soumise à son emprise. Il parsème l'arrête de mon menton de baiser brûlants.

— J'avais raison, reprend t'il. Tu n'arrives pas à m'oublier.

Je referme mes jambes autour de son bassins. Ma voix est suave lorsque je réplique.

— Peut être mais tu es dans le même cas que moi. Tu es accro, avoue le.

Il descend doucement la fermeture éclair de son pull, puis lâche mes poignets pour passer ses mains sous mon grand t-shirt Stanford. Il le fait passer par dessus ma tête, me laissant seulement vêtu d'un tenga rouge.

Ayant récupéré l'usage de mes mains, je m'échine à déboutonner sa chemise. Une fois qu'il est torse nu, je fais glisser mes paumes sur ses pectoraux luisants.

Je griffe son dos lorsqu'il passe sa main le long de ma cuisse.

J'oublie la notion du temps, et m'abandonne complètement à lui, sans réfléchir aux conséquences de mes actes.

***

La lumière du jour affluant par les grandes baies vitrées m'oblige à ouvrir les yeux.

Je cille plusieurs fois, avant de constater que je suis seule dans mon lit. Je mets quelques secondes à retrouver mes esprits et à comprendre se qu'il m'arrive.

Je me frappe le front lorsque je me rappelle de ma nuit.

Fait chier, Katherina, il suffit qu'il débarque pour que toutes tes bonnes résolutions tombent à l'eau.

Néanmoins, je ne suis pas aussi consternée que je le devrais. Je commence à m'accoutumer à déraper à chaque fois qu'il est à moins de 2 kilomètres à la ronde.

Je m'extirpe du lit, et enfile une chemise de nuit pour couvrir mon corps nu. Je sors de la chambre à pas mesurés.

Je ferme les yeux lorsque je découvre de qui m'attends dans le salon. Je chuchote.

Only Me Où les histoires vivent. Découvrez maintenant